Tu est un danger pour moi [feat Sam Archer]

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Courir, toujours courir, ne pas s’arrêter. Tel était la rengaine qui me trottait dans la tête. Faisant mon footing de l’après-midi à travers les bois, je ne pensais à rien d’autre si ce n’est ça, courir. Et valait mieux que je ne pense à rien d’autre, sinon j’allais exploser. En vérité, je ne courais jamais l’après-midi en général mais là j’en avais besoin pour passer mes nerfs. Mon idiot d’éditeur m’avait appelé le matin même pour me demander où j’en étais, en profitant pour me mettre la pression au passage alors que je lui avais bien précisé que j’avançais et que je lui rendrai le parchemin dans les temps. Stupide idiot. En attendant il m’avait mis les nerfs en pelote, et c’était ma fille qui avait failli en faire les frais. Pour l’éviter, j’avais mis un jogging et fuis la maison pour aller courir dans les bois sous ma forme humaine. La forme renarde aurait été plus pratique car je n’aurais pas réfléchi, mais je n’aurais pas pu fatiguer mon corps, ce que je souhaitais faire.
Bon, ce n’était pas tout mais j’allais devoir faire demi-tour. Je ne risquai pas de me perdre car mes sens de renarde me guideront si j’allais plus loin, mais je voulais rentrer pour continuer à travailler. Et puis mon but était atteint, j’étais fatiguée, je ne voulais plus que deux choses, une douche et une tasse thé.
Reprenant doucement le chemin de la maison, je réfléchis à où je pouvais trouver du thé. De mémoire, j’avais finis le paquet hier, et donc il me fallait en racheter, ce dont je n’avais pas envie de faire aujourd’hui. J’irai en boire ailleurs, tant pis. Mais où, tel était la question. Je chercherais quand je serais sous la douche, cela n’était pas un problème.

« Ayla, je suis rentrée à la maison. Tu n’as pas eu de problème pendant mon absence ? »
Jetant un rapide coup d’œil dans le salon où elle était installée, je lui souris avant de monter à l’étage pour prendre une douche bien méritée. Cela fait, je redescendis et enfila mon manteau. Sous la douche j’avais trouvé où j’irai boire mon thé, au bar du coin. Jetant un rapide coup d’œil à ma fille pour lui signaler mon départ et ma destination et lui rappeler ce qu’elle ne devait pas faire en mon absence, je pris la direction du bar.
Quelques minutes plus tard, je poussai la porte et me pris en pleine figure l’odeur de renfermé qui y régnait. Cela ne me découragea et je vins m’accouder au comptoir pour passer ma commande.

« Un thé vert menthe s’il vous plait, non sucré »

Cela fait, j’observais la faune locale en attendant ma commande

Satan's coming to you ▬ ft. Pénélope Trepe
♫ Hells Bells ▬ ACϟDC

I'm rolling thunder, pouring rain
I'm coming on like a hurricane
My lightning's flashing across the sky
You're only young but you're gonna die

Créature de l'ombre, esclave des ténèbres. Pantin assoiffé de sang, éternellement insatiable. Malédiction ou bénédiction ? Sammuel, avec deux "m". Voilà le nom qu'on t'avait donné. Mais tu t'étais toujours fait appeler Sam, car tu aimais ce diminutif. Simple, court, efficace. Comme tes actions, comme lorsque tu prenais une victime aléatoire dans la rue, et que tu la vidais de son sang avant de disparaître. Oui, tu étais cette tempête qui déchirait le ciel de Weird Falls, cet élément perturbateur qu'il ne fallait pas croiser. Tes amis se comptaient sur les doigts d'une seule main tandis que tu avais perdu le compte de tes ennemis, ceux qui voulaient ta peau de vampire. Tu étais sans remords, ive de violence et assoiffé de divertissement. Tu étais cette chose qui n'obéissait qu'à ses propres lois, et que rien n'arrêtait, pas même la mort. Après tout, tu étais déjà mort non ? Alors à quoi bon craindre quelque chose que l'on connait si bien ? Que l'on fréquente quotidiennement ? La Faucheuse était ton alliée, tu travaillais en étroite collaboration avec elle depuis des siècles déjà. Partout où tu allais, le mal s'infiltrait, et les morts s'entassaient. Mais toi, tu restais éternellement de marbre, toute trace de sentiments ou d'émotions éteinte depuis bien trop longtemps.

I won't take no prisoners won't spare no lives
Nobody's putting up a fight
I got my bell, I'm gonna take you to Hell
I'm gonna get ya, satan get ya
Hells bells
Hells bells, you got me ringing
Hells bells, my temperature's high
Hells bells

Plaisirs sadiques, esprit pervertit. Tu te plaisais à faire souffrir quiconque aurait le malheur de croiser ton chemin, tes foudres étaient aléatoires et impitoyables. Implorer ta pitié n'avait aucun intérêt, puisque tu n'en avais aucune. Tu étais drogué à l'adrénaline et guidé par tes instincts primitifs, tes instincts de prédateur. Tu étais une bête, un monstre, comme on t'avait dit toute ta vie. Mais si tu arrêtais de correspondre à l'image qu'on t'attribuait, tu serais perdu, existentiellement perdu. Ta vie, si on pouvait l'appeler de la sorte, n'aurait plus aucun sens. Mais au vu de ta nature, il n'était pas bien difficile de correspondre à cette étiquette d'abomination de la nature, tu n'avais besoin de faire aucun effort. Et tout ce que tu faisais avait pour seul et unique but de te distraire. De toute façon, chacun finirait de la même façon. Il n'y avait que la mort au bout du tunnel.

I'll give you black sensations up and down your spine
If you're into Evil, you're a friend of mine
See the white light flashing as I split the night
Cos if Good's on the left then I'm sticking to the right

Vent qui se déchaîne, prédateur en quête de proie. Tu étais finalement comme le vilain petit canard, toujours à tremper dans de mauvaises affaires, toujours présent dans les lieux de drame. Tu embrassais le danger avec grande satisfaction, toujours à rechercher les frissons de l'adrénaline. Tu te rangeais d'office du côté des mauvaises personnes, tu étais un esclave dans la quête du mal. Mais simplement parce que tu le voulais bien, parce que rien ni personne ne pouvait t'imposer quoi que ce soit à moins que tu sois en accord. Et pour être d'accord, il fallait que tu y trouves un intérêt personnel suffisamment alléchant, parce que dire que tu étais égoïste serait un euphémisme. Ta personne était la seule chose dont tu te préoccupais un tant soit peu, bien que tu n'avais rien contre un peu de douleur. Tu étais résistant. Tu en avais déjà vu de toutes les couleurs, tu avais été battu, torturé, comme tout méchant qui se respecte. Mais au final, jamais personne n'avait récolté quoi que ce soit de toi de cette manière. Ton mental était d'acier, et ton entêtement de diamant.

I won't take no prisoners won't spare no lives
Nobody's puttin' up a fight
I got my bell I'm gonna take you to Hell
I'm gonna get ya, satan get ya
Hells bells
Hells bells, you got me ringing
Hells bells, my temperature's high
Hells bells

Il y avait ce bar, où tu aimais te rendre la journée. Tu appréciais un bon verre de bourbon entre deux gorgées de sang. C'était devenu une habitude pour toi de traîner dans cet établissement, bien souvent à la recherche d'une nouvelle proie. D'autres fois, tu avais simplement besoin d'un petit remontant. Et puis en tant que personne tricentenaire, qui avait traversé les générations, tu étais de toute façon un adorateur d'alcool. Tu savais apprécier les bonnes choses comme l'art, la culture et... Et bien le bourbon. Mais ce jour là, tu avais vu une nouvelle tête au coin du bar. Tu l'avais repérée dès son entrée dans l'établissement. Elle n'était certainement pas une habituée. Pas non plus le genre à boire de l'alcool, du moins pas jusqu'à en abuser. Et puis elle dégageait une sorte d'aura que tu avais instinctivement sentie. Tu ne saurais pas vraiment dire ce à quoi ça correspondait, mais cela attisait ta curiosité. Peut-être était-elle aussi une créature étrange ? Une sorcière peut-être ? Et bien, cela ne t'arrêterait pas. Tu n'avais pas bougé de ta place, tu avais simplement suivi la personne du regard alors qu'elle venait s'installer au bar non loin de toi, et qu'elle avait commandé... Du thé ? Tu avais souri à cette mention. Mais bon, après tout il en fallait bien pour tous les goûts... Simplement toi, tu préférais les choses et bien, plus fortes. Et pendant qu'elle attendait sa fameuse eau chaude, tu avais simplement levé ton verre de bourbon en sa direction, ne prenant même pas la peine de te lever de ton tabouret ou même de la regarder, avant de lui adresser une réplique. Tu avais décidé d'aborder l'étrangère, et un sourire narquois déformait ton visage.

« Quel genre de personne va dans un bar pour commander un thé vert ? »

Hells bells, satan's coming to you
Hells bells, he's ringing them now
Those hells bells, the temperature's high
Hells bells, across the sky
Hells bells, they're taking you down
Hells bells, they're dragging you down
Hells bells, gonna split the night
Hells bells, there's no way to fight
Hells bells

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Des soulards, des hommes buvant avant de rentrer chez eux, très peu de femme. Je ne craignais pas pour ma vie, là n’était pas le problème. Je constatais juste. Et puis il y avait LUI. Un habitué en apparence, quoi de plus banal. Sauf qu’il n’était pas banal, son aura était différente, il n’était pas humain. Je détournais cependant mon attention car on m’apporta mon thé. L’étranger me montra son verre sans me regarder et me parla.

« Quel genre de personne va dans un bar pour commander un thé vert ? »

Je lui répondis de la même manière, lui montrant mon thé. Il voulait jouer à ce jeu, très bien, j’allais y entrer avec plaisir. On verra qui de nous deux gagnera.

« Le genre de personne qui a envie de faire parler mes voisins qui se soucient trop de mes affaires. Ça vous va comme réponse ? »

Sur ce, je plongeais mes lèvres dans ma tasse et but une gorgée, attendant ma réponse, qui je l’espérais serait à la hauteur de mes espérances. Je n’avais rien demandé à personne et lui venait m’interroger avec son sourire narquois. Il méritait qu’on le remette en place. Et puis d’abord la manière dont il m’avait adressé la parole ne m’avait pas plu du tout. Comme si je n’étais pas digne qu’il me regarde. Mais passons, j’ai ma boisson à siroter, un thé vert, ne gâchons pas ce moment de délice. Comme je m’y attendais, il était à tomber. On ne pouvait pas rater un thé vert menthe. Cependant, la politesse m’ordonnait de poursuivre la conversation avec mon voisin de bar, aussi désagréable soit-il. C’était une question de correction. Cependant, je ne lui ferais pas l’honneur de le regarder, il pouvait toujours se brosser.

« Mais je peux vous retourner la question, qui va dans un bar pour boire un verre de vin, du bourbon précisément. Souvent on boit cela dans l’intimité familiale, pas dans un bar bruyant entouré de buveurs sans fond. »

Je désignais d’un signe de tête la faune nous entourant. Certains étaient déjà bien allumés, il fallait l’avouer.

Satan's coming to you ▬ ft. Pénélope Trepe

« Le genre de personne qui a envie de faire parler mes voisins qui se soucient trop de mes affaires. Ça vous va comme réponse ? »

Aux paroles de la femme, ton visage fut déformé une nouvelle fois par un large sourire. Tu sais, ce genre de sourire amusé qui paraît innocent, mais qui est en fait tout le contraire. Bien sûr que non, cela ne t'allait pas comme réponse. Quelle question. Tu étais certes ravi que la pauvre inconsciente se donne à ton jeu, qu'elle ait la naïveté de penser qu'elle puisse te battre à ton propre jeu. Tu étais content qu'elle ne t'ignore pas tout simplement, et qu'elle réponde à la provocation. Cela dit, elle aurait pu faire mieux. Bien mieux. Cette phrase était toute créée depuis des années lumières et même dans les cours de récréation, où les gosses étaient plus idiots les uns que les autres, elle n'était même plus employée tant elle était dépassée. Pour couronner le tout, mimer tes gestes n'était pas très original non plus. Mais bon la buveuse d'eau chaude avait l'air plutôt contente de sa vanne, alors pourquoi ne pas lui laisser une petite illusion de victoire pour le moment ? Ce serait bien la seule qu'elle aurait, alors qu'elle en profite bien. Après tout tu préférais laisser un peu d'espoir à tes opposants n'est-ce pas ? C'était plus drôle lorsqu'ils pensaient avoir une chance face à toi, ils tombaient de plus haut à la fin.

Tu tournas enfin la tête pour regarder la femme en pleine dégustation de son thé vert. Tes sens décuplés, tu sentais l'odeur forte de cette fameuse plante de ta place. Ouais, et bien ça ne te faisait toujours pas envie cette boisson de bourgeois. Tu préférais largement ta boisson alcoolisée, ce délicieux nectar brut qui te brûlait l’œsophage, et dont tu venais justement de reprendre quelques gorgées sans jamais arrêter de fixer la malheureuse humaine. Était-elle seulement humaine ? Dans cette ville on ne savait jamais à quoi s'attendre et c'est ça qui te plaisait.

« Mais je peux vous retourner la question, qui va dans un bar pour boire un verre de vin, du bourbon précisément ? Souvent on boit cela dans l’intimité familiale, pas dans un bar bruyant entouré de buveurs sans fond. »

D'accord. Tu étais donc tombé sur une espèce de psychologue, c'était bien ta veine, sans vouloir faire de jeu de mot. Tu ne voulais pas spécialement de psychanalyse, d'autant plus qu'il était impossible de porter ce genre de jugement sur toi. Tu n'étais qu'un pauvre fou imprévisible, une bête cachée parmi les hommes. Elle perdrait donc son temps si jamais elle s'aventurait sur ce terrain, sans compter que cela t'agacerait très vite et tu devrais la tuer. C'était bien ton pécher mignon ça, démolir ce qui était chiant. Tu soupiras alors, plongeant une nouvelle fois les lèvres dans ton verre de bourbon et dégustant ce fabuleux breuvage avec un air songeur. Sans délicatesse tu posas ensuite ton verre sur le comptoir, l'avançant au milieu du meuble faisant signe au barman de te resservir.

« Ça, c'est plus difficile lorsqu'on n'a pas de famille. Paix à leur âme d'ailleurs. Quoi que... en fait non, ils sont bien où ils sont. »

Maintenant assis sur le côté de ton tabouret, en face de ton interlocutrice, un léger rire sortit de ta gorge avant que tu ne reprennes la parole, cette fois-ci avec un regard profond rempli de malice Les sous-entendus ne manquaient hélas pas à l'appel. Mais tu ne serais plus vraiment toi si tu restais sérieux deux minutes n'est-ce pas ? Et que dire si tu n'étais pas irritant ou provocateur ? Non tout cela faisait partie intégrante de toi.

« Ne nous mentons pas, l'ambiance dans un bar est sympa. Tous ces alcoolos dépressifs qui viennent noyer leur chagrin, tous ces jeunes abrutis qui veulent jouer aux caïd; on ne sait jamais sur quel genre de personne on va tomber. » Ta voix était sarcastique et bourrue, un peu comme une voix que l'on pourrait porter en état d'ébriété. C'était également le cas de tes gestes un peu évasifs. Sauf que tu étais bien loin de cet état, tu n'en étais qu'à ton premier verre et puis ta nature vampirique te rendait la tâche de te saouler bien plus difficile. En fait c'était bien ton comportement habituel. Tu avais toujours été... étrange. Imprévu. Portant enfin ta main à ta bouche, recroquevillée autour de cette dernière comme pour confier un secret, tu avais chuchoté en sa direction. « Et encore, le mieux reste lorsqu'il y a des bagarres. » Tu finis par accompagner ton propos par un plissement des yeux assez suggestif tout en hochant la tête de haut en bas.

Tu te redressas soudainement, prenant une posture plus sobre et plus humaine avant de parler d'une voix chantante. « Oh, avec tout ça j'en oublie mes bonnes manières, toutes mes excuses. Je suis Sam. » Tu levas instantanément le verre que le barman venait tout juste de te remplir, le désignant auprès de la femme toujours inconnue. « Pas celui qui ne boit pas, de toute évidence. »

Et pour accompagner le tout, tu fis un clin d’œil à la buveuse de thé avant de retourner à la dégustation de ton élixir.

Up ou tu veux abandonner ce rp... ?

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up, j'ai ce qu'on appelle un peu oublier/perdu le RP ^^"
Désolé, je vais essayer de le faire rapidement

D'accord t'inquiète y'a aucun problème c'était juste pour savoir xD De toute façon j'ai pas beaucoup de temps en ce moment donc te presse pas si tu n'en as pas envie : )

Up, on abandonne ce rp ?

Invité Invité profile a little more ?

Encore oublier XD
Envoie moi un MP pour pas que j oublie encore

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Finalement on laisse, je n'y arrive pas

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