profileDATE D'INSCRIPTION : 20/06/2014 MESSAGES : 420 + LIEU DE RESIDENCE : Rue Spinelli | Manoir familial des Hale + SITUATION OFFICIELLE : Fac d'Histoire + Serveuse au saloon + Artiste + SITUATION OFFICIEUSE : Coyote-Garou
a little more ? do you want see more ? Fiche : terminée Disponibilités RP : week end RP en cours:
Sujet: Almost dead | ft. Elcyan Lun 29 Juin - 21:22
- You just saved my life !
- Me ? No. I did that ?
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Athéna & Elcyan
Il y a ces journées où l'on a envie de rien, où l'on préférerait rester chez nous à boire un bon chocolat (ou café pour ceux qui pensent que la caféine fait adulte), sous notre couette en regardant une série qu'on aime. Ces journées où l'on sait que tout ce qu'on va faire, on le fera mal, et tout ce qu'on ne fera pas, ce sera tant mieux. J'appelle ça la flemme totale, ou encore : le besoin irrépressible de faire de sa vie ce qu'il y a de moins éprouvant. Cela dépend de l'état d'esprit dans lequel je me trouve. Enfin, pour tout vous dire, aujourd'hui est ce genre de journée. Mon père m'a demandé d'aller acheter du pain. Comme si un dimanche j'avais que ça à faire. Bon concrètement oui, mais je n'avais pas envie. De toutes façons, il ne faut pas se voiler la face, il n'y a que moi ici qui fasse les courses. Si je n'achète pas à manger, c'est pizza ou sushi. J'adore les sushis, c'est franchement bon pour du poisson cru. Bon c'est clair ça ne vaut pas une bonne cuisse de chevreuil mais bon, les humains s'en sortent pas mal pour une fois. Je sortis de chez moi avec cette pensée. En été, il fait assez chaud et j'avais tellement la flemme de m'habiller correctement que j'avais passé un débardeur noir et un short blanc. De toutes les manières, je serais vite revenue. Je repris le fil de mes pensées. C'est bizarre de dire : "humain". Je suis humaine non ? Enfin, à moitié mais je suis la plupart du temps sous forme humaine, alors pourquoi je ne dis pas que je suis humaine ? Encore une faute de langage. Bizarre. La boulangerie de Weird Falls était ouverte tous les jours sauf le lundi, par chance elle restait ouverte le dimanche, et elle avait bien raison. C'était jour de croissants et pains au chocolat. J'avais espéré acheter de la flammeküche pour le dîner. Vous n'imaginez pas comment j'aime ça. Mais le supermarché est fermé, j'irais faire les courses demain soir après les cours. Si je n'ai pas entraînement.
La boulangerie n'est pas très loin de chez moi. Elle est tenue par un couple de gens très sympathiques, parfois ils me font payer moins cher quand je prends beaucoup. Je pensais à tout ce qui m'arrivait ces temps-ci, et à y réfléchir, ce n'était pas le top du top. Mais, chose clairement positive, j'allais partir en vacances en Europe voir ma tante. Donc j'allais sortir d'ici. J'aime bien Weird Falls, mais parfois ça fait vraiment trou à rat où il faut se terrer pour échapper aux multiples chasseurs et vampires ou autres. J'ai l'impression qu'ils sont partout et de plus en plus nombreux. Sérieusement personne n'est normal ici ? Je suis sûre que tout le monde cache quelque chose. La boulangerie n'est plus très loin. Je n'ai plus que la rue à traverser. Je connais le chemin par coeur, et j'ai tellement la tête ailleurs que j'oublie de regarder avant de traverser, ce qu'on m'a toujours appris. Je m'engage sur la voie...
profileDATE D'INSCRIPTION : 28/05/2015 MESSAGES : 268 + LIEU DE RESIDENCE : Gone Street + SITUATION OFFICIELLE : Interne à l'hôpital + SITUATION OFFICIEUSE : Sorcier
a little more ?
Sujet: Re: Almost dead | ft. Elcyan Mar 30 Juin - 18:06
Dimanche. Jour de congé pour beaucoup d’entre nous, et je n’échappe pas à cette règle. Encore heureux ! J’aime bien travailler, mais j’aime bien faire des pauses aussi. Je me retrouve donc, un beau dimanche d’été, à ne pas savoir quoi faire. Et hors de question de rester affalé sur mon pseudo-canapé de mon minuscule appartement devant la télé ou l’ordi toute la journée. Il fait beau, il faut chaud, donc Elcyan, tu vas te bouger un peu le cul et profiter de la matinée. D’accord, il faut quand même trouver quelque chose à faire. Errer dans la rue, ça reste chiant. Faut trouver une vraie occupation dans WeirdFalls. WeirdFalls .. Ah mais oui, je sais ! WeirdFalls, on va aller voir les chutes ! Ça fait un sacré bout de temps que je n’y suis pas allé, et l’aller-retour me permettra de faire passer la matinée. Je trouverai ensuite quoi faire pour manger ce midi, mais ça j’ai encore le temps. Je m’habille donc d’un short classique, une chemise à manches courtes bleue, et une paire de chaussure – non, sans blague ? Je prends mes clefs, mon portable, et j’y vais. Comme d’habitude, une fois en bas, je ne traine pas pour sortir de Gone Street. Dimanche matin ensoleillé ou crépuscule hivernal, même combat, vaut mieux de pas y rester trop longtemps. En marchant, je réfléchis au chemin à prendre. Pas forcément le plus rapide, mais un des chemins possibles. Je décide alors de passer par le centre-ville, puis traverser la RA, et enfin atteindre tranquillement les chutes en périphérie de la ville. Vendu, tout ça me parait très bien.
Comme prévu, j’arrive d’abord dans le centre-ville. Ce quartier, très charmant, regroupe la bibliothèque, le parc, le musée, la boulangerie, et d’autres choses que j’ai oubliées mais qui n’ont pas beaucoup d’importance. Je marche donc tranquillement, les mains dans les poches, et le regard vif autour de moi. N’ayant rien de particulier à faire, je trouve très distrayant de m’arrêter sur des détails sans importance de telle ou telle enseigne, tenter de retenir les plaques des dix prochaines voitures qui passeront ou m’indigner sur le prix exorbitant d’un objet dont je me contrefiche. D’ailleurs, dans quelques dizaines de mètres je passerai devant la boulangerie. J’imagine déjà la bonne odeur de pain chaud d’envahir et j’hésite même à m’arrêter pour acheter un croissant, quand je me souviens que je n’ai pas pris d’argent.
Derrière moi, une voiture arrive, mais je n’ai aucune raison d’y faire attention. En revanche, sur le trottoir d’en face, une jeune fille, brune, a priori mon âge ou pas loin semble totalement dans les nuages. Rien de bien grave je me dis, mais ce serait bête qu’elle se prenne un poteau. Soudain, sans prévenir, je la vois tourner et commencer à traverser, mais sans regarder ! Je tourne une demie seconde la tête derrière moi. Je suis pas fou, j’ai bien entendu une voiture arriver, et pas sûr que le ou la conducteur/trice ait vu cette fille. Merde, si elle s’arrête pas elle va se faire renverser !
« ATTENTION ! »
Elle m’entend pas, merde ! Je peux pas rester là sans rien faire ! La voiture est à vingt mètres derrière moi, la fille à trente mètres devant. Je commence à courir vers elle, j’essaye d’aller assez vite, mais la voiture ne ralentit pas. J’y serai pas à temps ! Bon, j’ai pas le choix. Je reste fixé sur la fille, et me concentre. Je murmure une parole inaudible, et je commence à accélérer bien plus que la normale. Une fois presque à sa hauteur, la voiture n’est qu’à une dizaine de mètres derrière, et elle qui ne remarque rien, je plonge dans sa direction, l’attrape par la taille, et nous entraîne tous les deux sur le trottoir d’en face et je parviens à amortir la chute grâce à une petite aide magique. Je me retrouve à moitié sur elle, alors je m’écarte un peu et je m’assure qu’elle va bien. A ce moment, ce sont les réflexes de médecins qui prennent le dessus, mais je m’aperçois rapidement qu’elle n’a rien – peut-être quelques égratignures sur les bras – et qu’il y a eu plus de peur que de mal. Bien sûr, j’allais l’engueuler, mais ça viendrait après. D’abord, il faut se remettre de ces émotions. Je me relève, et lui tend une main pour l’aider à se relever.
« Ça va aller ? Comment tu te sens ? »
Zéphyr Hale
Keeping control
profileDATE D'INSCRIPTION : 20/06/2014 MESSAGES : 420 + LIEU DE RESIDENCE : Rue Spinelli | Manoir familial des Hale + SITUATION OFFICIELLE : Fac d'Histoire + Serveuse au saloon + Artiste + SITUATION OFFICIEUSE : Coyote-Garou
a little more ? do you want see more ? Fiche : terminée Disponibilités RP : week end RP en cours:
Sujet: Re: Almost dead | ft. Elcyan Mer 1 Juil - 12:03
- What the hell were you thinking ?
- I don't know...
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Athéna & Elcyan
Je suis tellement dans la lune que je ne remarque pas la voiture qui fonce vers moi trop vite pour pouvoir s'arrêter. Je suis tellement dans la lune que je n'entends même pas le garçon qui crie un "attention". Je suis tellement dans la lune que j'aurais pu mourir sans même m'en rendre compte. C'est au dernier moment que j'entends le ronflement du moteur d'une voiture, mais elle me paraît si loin que je ne réagis même pas. Mes sens surdéveloppés entendent de si loin d'habitude que je ne suis pas alarmée. C'est alors que je sens un impact. En une fraction de seconde, je pense que c'est la voiture. Que ça y est, je vais mourir, et d'une mort débile. J'imagine ma tombe, à côté de celle de ma mère, "ci gît Athéna Hale, morte écrasée en allant chercher des croissants". Pathétique. Et une seconde plus tard, je me retrouve sur le trottoir d'en face, un inconnu -pas déplaisant à regarder, à moitié sur moi et qui s'écarte rapidement. Je n'aurais pas été à moitié écrasée, j'aurais sûrement rigolé. Mais là, j'étais un peu sous le choc. Ma vie aurait pu s'arrêter si ce gars n'était pas arrivé. Mais ce qui m'intrigue le plus, c'est que j'étais seule dans la rue. Il n'y avait personne qui eut été assez près de moi pour pouvoir m'attraper comme ça. Ou alors, j'étais tellement dans la lune que, comme pour la voiture, je ne l'avais pas remarqué. C'était sûrement ça. Arrête de toujours voir du surnaturel partout Athéna, ce n'est pas sain.
« Ça va aller ? Comment tu te sens ? »
J'entends sa voix qui me tire de ma torpeur. Je regardais mes bras et mes jambes. Quelques petites égratignures qui ne tarderaient pas à disparaître, et c'était tout. Je n'avais donc rien de grave, grâce à lui. Je m'en voulais tellement. J'étais d'habitude si prévenante. Je relevais la tête vers lui.
"-Je... ouais ça va... Merci"
J'avais failli oublier de le remercier. Ca aurait été grotesque tout de même. Mais j'avais l'impression d'aller bien. Mieux que n'importe qui qui aurait failli mourir. Je n'étais même plus choquée désormais. L'adrénaline était redescendue. J'étais passée près de la mort plusieurs, et bien qu'elle m'effraie toujours autant, je m'en remettais vite. Tant que j'étais toujours en vie à la suite de ça. Je me relevai en attrapant sa main et j'eu l'impression qu'un courant éléctrique me traversait. J'en fut étonné et regarda le garçon dans les yeux. Soit c'était une simple électricité statique, soit il n'était pas normal. Je fis comme si de rien n'était. Normalement c'était le moment où j'étais sensé dire : "comment vous remercier", "vous m'avez sauvé la vie", ou encore "je ne vous remercierai jamais assez", mais ce n'était pas exactement ce qui me traversait l'esprit. J'avais immédiatement pensé à "t'es qui toi" ou "pourquoi tu m'as sauvé". Mais ça aurait été très impoli de répondre ça à quelqu'un qui vient de se jeter au milieu d'une route, presque sous les roues d'une voiture, pour que vous restiez de ce monde. Je souris.
"-J'allais à la boulangerie." dis je simplement.
Nan mais Athé, c'était quoi cette phrase nulle et complètement débile. Ca devait sûrement vouloir dire "pourquoi ne pas m'accompagner je vous paierai quelque chose". Etait ce une sorte de justification ? Et moi qui avait dit ça le plus simplement du monde, comme s'il ne s'était rien passé. Génial, maintenant il allait me trouver bizarre.
profileDATE D'INSCRIPTION : 28/05/2015 MESSAGES : 268 + LIEU DE RESIDENCE : Gone Street + SITUATION OFFICIELLE : Interne à l'hôpital + SITUATION OFFICIEUSE : Sorcier
a little more ?
Sujet: Re: Almost dead | ft. Elcyan Mer 1 Juil - 23:30
Elle était visiblement un peu sonnée, peut-être à cause du choc inattendu ou de la chute à terre. Quand j’y pense, dire qu’une jolie demoiselle comme elle est passée à seulement quelques centimètres de la mort. Si je n’avais pas été là, ou si j’avais réagi une seconde trop tard, elle ne serait plus de ce monde au moment où je parle. J’espère qu’elle n’est pas aussi imprudente d’habitude et qu’elle était préoccupée par autre chose, parce que sinon elle risque de frôler la mort encore souvent. En plus, elle n’était même pas sur son téléphone ni rien de distrayant. Je me demande bien ce qui lui passait par la tête au point de ne pas faire attention à une voiture qui déboule en furie au moment où on traverse. C’est lorsque je lui demande comment elle va, qu’elle semble enfin réagir. Première fois donc qu’elle réagit au son de ma voix. Au moins c’est une bonne chose. Mais elle semble avoir un peu de mal à trouver ses mots. C’est peut-être normal, le temps qu’elle comprenne et réalise ce qui vient de se passer.
« Je… ouais ça va… Merci. »
Elle m’a remercié. Normal, me direz-vous, mais ça veut dire qu’elle a compris ce qu’il venait de se passer. Au fur et à mesure qu’elle réalisait, elle paraissait de moins en moins alarmée, voire même plus étonnée. Etrange. N’importe qui dans cette situation en resterait effrayé un certain temps. Mais elle n’en avait pas l’air. Toujours à terre, elle tend le bras pour attraper ma main. Mais, au moment du contact, un grand frisson me parcourt le corps. Qu’est-ce que c’était que ça ? Ce n’était pas du froid, pas avec les émotions récentes. Pas du stress, tout est terminé maintenant. Une fois debout, je lâche sa main et reste face à elle quelques instants. Mon regard se fige dans le sien et je sentais qu’il y avait quelque chose avec elle que je n’avais jamais connu avant. Mais pas de l’amour, non. Et puis j’ai dit quelque chose que je n’avais pas connu avant. C’était assez étrange. Puis elle sourit, et reprit la parole.
« J'allais à la boulangerie. »
Je la regarde et ne réponds pas tout de suite. On aurait presque dit une petite fille qui essayait de se justifier après avoir fait une bêtise, naïve et innocente. Elle allait à la boulangerie. Elle a failli risquer sa vie pour un croissant quand même. Comme un enfant qui court sur la rue pour récupérer son ballon. Comme une fille .. Sans défense. C’est très étrange, ce n’est pas normal ce qu’il se s’est passé lorsqu’elle a pris ma main. Mais je ne pouvais pas la laisser partir ainsi, je devais savoir pourquoi j’avais ressenti ça. Je vais l’accompagner à la boulangerie, si elle veut toujours y aller. Peut-être qu’en discutant ça m’aidera à comprendre s’il y a un truc ou si c’est moi qui débloque. Je lui réponds alors, avec un léger sourire.
« Et ça valait la peine d’y aller sans faire attention aux voitures ? Ça aurait été dommage d’échapper au bonheur d’un bon croissant à cause d’une inattention. Ça te dérange si je t’accompagne ? Je comptais y passer aussi. Et puis je préfère m’assurer que tu ne frôles pas la mort une seconde fois en moins de deux minutes. »
Je termine ma phrase avec un petit air taquin, histoire d’essayer de détendre l’atmosphère après ce qui vient de se passer. Soit elle est réceptive, et va bien vouloir que je l’accompagne, soit elle refuse. Ça m’embêterait qu’elle refuse, ça me forcerait à rester seul avec ce ressenti si étrange avec cette fille. Et je préfèrerais éviter.
« Au fait, comment tu t’appelles ? Moi c’est Elcyan, Elcyan Light.»
Ahah, présentation à la James Bond involontaire. Je lui parlais toujours en souriant, comme si j’essayais de lui montrer qu’elle pouvait me faire confiance. Pourquoi ? Aucune idée. Je suis gentil de nature, mais ça reste une inconnue. On va bien voir sa réaction. Et je me rends compte que maintenant que j’ai encore oublié que je n’avais pas pris d’argent, alors que je lui ai dit que je comptais aller à la boulangerie. Pourquoi je lui ai dit ça d’ailleurs ? J’ai jamais prévu de m’y arrêter. C’est étrange.
Zéphyr Hale
Keeping control
profileDATE D'INSCRIPTION : 20/06/2014 MESSAGES : 420 + LIEU DE RESIDENCE : Rue Spinelli | Manoir familial des Hale + SITUATION OFFICIELLE : Fac d'Histoire + Serveuse au saloon + Artiste + SITUATION OFFICIEUSE : Coyote-Garou
a little more ? do you want see more ? Fiche : terminée Disponibilités RP : week end RP en cours:
Sujet: Re: Almost dead | ft. Elcyan Ven 3 Juil - 19:40
- What do you want ?
- A smile.
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Athéna & Elcyan
Il avait l'air gentil. Même très gentil. Je continuai de regarder ce garçon qui était en quelque sorte mon sauveur. Mais je me voyais mal l'appeler mon sauveur, rire en l'appelant superman ou tout simplement lui parler en étant complètement gênée. Il me regardait comme si j'étais une enfant perdue et déboussolée qui ne savait pas ce qu'elle faisait ici. J'avais l'impression que quelque chose trottait dans sa petite tête. Avait il ressenti lui aussi ce courant ? Ne comprenait il pas lui non plus ? Je ne dis rien, ne voulant pas passer pour une folle de service. Je m'attendais à ce qu'il s'enfui en se trouvant une excuse bidon, pour se retrouver loin de cette fille semblable à une enfant perdue. J'aurais voulu essayer de m'expliquer, mais en fait je n'avais aucune explication. Je m'étais retrouvée au milieu de cette route sans aucune raison valable, sans même comprendre ce qui m'arrivait. J'avais été étourdie. J'étais bête. Ce gars ne serait jamais mon ami. Quel âge avait il ? Pourquoi je me posais cette question ?
« Et ça valait la peine d’y aller sans faire attention aux voitures ? Ça aurait été dommage d’échapper au bonheur d’un bon croissant à cause d’une inattention. Ça te dérange si je t’accompagne ? Je comptais y passer aussi. Et puis je préfère m’assurer que tu ne frôles pas la mort une seconde fois en moins de deux minutes. »
J'esquissai un petit sourire gêné qui ressemblait plus à une mimique, voire une grimace. Est ce qu'il la réprimandait ? Comme un père à sa fille ? Il voulait l'accompagner. C'était la moindre des choses, et puis, il avait l'air tellement adorable que je ne me voyais pas refuser. En entendant la fin de sa phrase, je ne pus retenir un petit rire. Non je n'allais pas mourir pour faire cinquante mètres. Enfin, je n'espérai pas. Telle que je suis, j'eu le premier réflexe de prendre sa main et de l'entraîner vers la boulangerie, comme si nous nous connaissions depuis longtemps. Mais je n'en fis rien. Ce premier contact m'avait intriguée et puis, il y avait milles raisons pour lesquelles cela aurait été inapproprié.
« Au fait, comment tu t’appelles ? Moi c’est Elcyan, Elcyan Light.»
Il voulait donc rester avec moi, donc me parler et me connaître. Pourquoi ? Je ne sais pas, mais j'avais le même sentiment que je voulais lui faire confiance et je voulais le connaître alors que j'étais d'un naturel méfiant. Elcyan, c'était un joli prénom, bizarre mais joli. Vous me direz, Athéna ce n'est pas très courant pour une jeune fille. Personne n'est assez narcissique pour appeler son enfant comme ça : sauf mon père. Mais c'est différent, vous comprenez, c'est pour se souvenir.
« Je m'appelle Athéna Hale.»
J'hésitais toujours à donner mon nom de famille. Les coyotes le connaissaient en général, et les chasseurs aussi, pour certains, alors il valait mieux se faire petit, mais j'avais, ne me demandez toujours pas pourquoi, confiance. Ce type ne me ferait pas de mal, et il n'avait pas l'air de savoir non plus. On entra dans la boulangerie. Je commandais trois croissants (dont un aux amandes, qui sont à tomber), quatre pain au chocolat et deux pains au raisins.
"-Ajoutez sur ma note ce que veut le garçon. Il vient petit déjeuner chez moi" dis je alors à la boulangère.
Je n'eus même pas le temps de dire "s'il vous plait", choquée par mes propres mots. Je venais d'affirmer publiquement qu'il venait déjeuner chez moi, sans même lui avoir demandé. Athéna franchement parfois je ne te comprends pas. Tu es gentille certes mais de là à inviter les gens chez toi. En général je n'aime pas montrer aux gens ma maison. Aujourd'hui quelque chose n'allait pas, vraiment pas, et cela semblait tourner autour de lui maintenant, il fallait que je découvre la base de mes anxiétés et réactions surnormales.
profileDATE D'INSCRIPTION : 28/05/2015 MESSAGES : 268 + LIEU DE RESIDENCE : Gone Street + SITUATION OFFICIELLE : Interne à l'hôpital + SITUATION OFFICIEUSE : Sorcier
a little more ?
Sujet: Re: Almost dead | ft. Elcyan Mar 7 Juil - 0:20
Je la regardais gentiment et simplement, et observais ces différentes réactions. Elle avait un sourire très charmant, et semblait comme gênée. Pourquoi ? Je ne pense pas qu’elle ait mal prit ma remarque, et j’espère qu’elle a compris que ce n’était absolument pas pour la réprimander. Plutôt pour s’assurer gentiment qu’elle ne recommence pas. Qui suis-je pour avoir ainsi le droit de faire une leçon de morale à une fille qui doit avoir le même âge que moi ? Non et puis vu ce qui venait de se passer, je n’avais pas envie de la brusquer pour quoique ce soit. J’allais l’accompagner à la boulangerie, on allait discuter un peu, puis repartir chacun de notre côté. Au moins, vous me direz, mon objectif d’occuper ma matinée est largement rempli.
« Je m'appelle Athéna Hale.»
Athéna. Ce n’est pas un prénom banal. La première chose à laquelle je pense, c’est, si je me souviens bien, à la déesse de la guerre et de la sagesse dans la mythologie grecque. C’est assez rare d’avoir des parents qui nomment leur fille avec le nom d’une déesse, même ancienne. Ça n’empêche que ça en reste un très joli prénom. En revanche, je n’avais jamais entendu parler des Hale. Normal d’un côté, je connais pas tant de gens que ça à WeirdFalls. Mon regard croisa une dernière fois le sien avant qu’elle ne reprenne son aventure jusqu’à la boulangerie de l’autre côté de la rue. Ce dernier eye contact n’a peut-être duré qu’une fraction de seconde, mais j’étais maintenant certain qu’il y avait quelque chose de nouveau avec elle. Pendant une fraction de seconde, un demi sourire, j’eu l’impression de la connaitre depuis des années, avoir grandi avec elle et la connaitre par cœur. Et la seconde suivante, retour à la réalité. Tout ce que je sais d’elle c’est son nom. Et qu’elle peut-être étourdie au point de frôler la mort. Je regarde bien des deux côtés de la rue au moment de traverser, puis la minute suivante on est dans la boulangerie. Je la laisse bien entendu commander en première. Trois croissants, quatre pains au chocolat et deux pains aux raisins. Soit elle a un très gros appétit, soit il y a pas mal de monde chez elle. Une fois qu’elle eut terminé, je m’apprêtais à lui dire que j’avais oublié mon portefeuille, lorsqu’elle reprit la parole.
« Ajoutez sur ma note ce que veut le garçon. Il vient petit déjeuner chez moi. »
Ce qui me laissa bouche-bée. Je la regarde. Je regarde la boulangère. Je la regarde de nouveau. S’il y a bien une chose que je n’aurais pu prévoir, c’est bien ça. Pas que ça me déplaise ! C’est juste inattendu. D’un côté je n’avais pas envie de la faire payer quoique ce soit pour moi. De l’autre, elle avait l’air tellement gentille et spontanée, et j’avais vraiment l’impression que ça venait du cœur. Je me décide finalement à prendre un croissant – juste un – puis je remercie la boulangère et je sors avec Athéna. Une fois sortis, je ne peux m’empêcher de lui faire une petite remarque, amusé joueur. Rien de méchant, loin de là.
« Merci pour le croissant. Et sinon, oui j’accepte ton invitation avec grand plaisir, merci d’avoir demandé. »
Bien sûr que c’était pour la taquiner. Faut dire aussi que c’était bien la première fois qu’une inconnue m’invitait à manger chez elle alors qu’on se connaissait depuis à peine quinze minutes. Je me suis alors demandé : Est-ce qu’elle aussi ressent quelque chose d’étrange à propos de moi ? Est-ce qu’elle a ces sentiments qu’il se passe quelque chose, qu’on va encore passer beaucoup de temps ensemble ? Je ne sais pas, mais je lui demanderai. Je la suivais donc en marchant à côté d’elle et en mangeant doucement mon croissant offert. Après une éventuelle réponse de sa part, que ce soit des mots ou un sourire, je prends un ton toujours doux et gentil, mais juste moins joueur.
« Et donc, où m’emmènes-tu ? »
Je lui souriais, toujours gentiment pour lui montrer qu’elle peut avoir confiance, et que je ne vais pas chercher à faire quoique ce soit d’éventuellement méchant. Il est évident que je lui demandais subtilement où elle habitait, et non de me répondre innocemment ‘Chez moi !’ comme je serais prêt à parier que c’est ce qu’elle fera. De toute façon, il est évident et bien connu que toutes les filles adorent faire exprès de répondre à côté dans le seul but d’embêter leur interlocuteur. On va bien voir. Et puis, ça fait partie de leur charme après tout, non ?
Zéphyr Hale
Keeping control
profileDATE D'INSCRIPTION : 20/06/2014 MESSAGES : 420 + LIEU DE RESIDENCE : Rue Spinelli | Manoir familial des Hale + SITUATION OFFICIELLE : Fac d'Histoire + Serveuse au saloon + Artiste + SITUATION OFFICIEUSE : Coyote-Garou
a little more ? do you want see more ? Fiche : terminée Disponibilités RP : week end RP en cours:
Sujet: Re: Almost dead | ft. Elcyan Sam 11 Juil - 18:15
- Where are we going ?
- Home.
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Athéna & Elcyan
A vrai dire, Elcyan semblait aussi étonné, voire plus, que moi à propos de cette invitation surprise. Il choisit un croissant, choix assez banal qui en disait plus long sur une personne qu'on ne pouvait l'imaginer. Les gens qui aiment les croissants sont : normaux, ils ont des goûts normaux. Au contraire, je n'aime que les croissants aux amandes, qui leur donne du goût, preuve qu'il me faut quelque chose de plus, quelque chose qui donne du pétillant et de l'exotisme à ce que tout le monde aime nature. La différence. J'y étais habituée depuis toute petite et j'avais appris à vivre avec. Je payais les croissants, remerciais la boulangère et sortis à l'air libre. Cette commande m'avait paru longue, ce temps dans la boulangerie, une éternité, et je ne saurais dire pourquoi mais j'étais heureuse d'enfin me retrouver à l'air libre.
« - Merci pour le croissant. Et sinon, oui j’accepte ton invitation avec grand plaisir, merci d’avoir demandé. »
Je lui souris en plongeant mon regard dans le sien avec une lueur de malice scintillant au fond de mes yeux noisette. Il était obligé d'accepter, plus qu'une invitation c'était une obligation, et personne ne se dérobe à ses obligations. Le sac en main, je me dirigeais vers le bord du trottoir, pour traverser, à nouveau, cette route si dangereuse. Seulement cette fois-ci, je regardais deux fois de chaque côté pour vérifier qu'aucune voiture n'allait me renverser. Une pensée vint me frapper *au pire il te sauvera*. Quelle était cette petite voix qui me soufflait ces mots, qui m'inspirait la confiance, qui semblait à l'origine de cette invitation impromptue ? Il fallait que je le découvre, pour ne pas qu'elle sévisse à nouveau. Ne pas être maître de mes propres actions, et puis quoi encore ?
« - Et donc, où m’emmènes-tu ? »
Sa voix était douce, peut être trop, m'inspirant à nouveau ce sentiment, mélange de confiance et de confusion qui s'immisçait en moi dès que je le regardais ou dès qu'il me parlait. Je commençais à me demander si mon élan de gentillesse, provoqué par une spontanéité de moi inconnue jusqu'alors, n'aurait pas du être refoulé. Beaucoup de gens auraient répondu tout simplement "chez moi qu'est ce que tu crois", mais je n'étais pas comme beaucoup de gens.
« - 33 rue Spinelli. C'est la prochaine à gauche et les deux suivantes sur la droite, troisième maison, portail blanc-grisâtre avec une maison au fond entre les arbres.»
Pourquoi j'avais balancé tout ça moi ? C'était inutile. Je faisais office de GPS à un inconnu pour le diriger tout droit chez moi. Mais bon, dans tous les cas il y serait allé donc bon, à part me trouver encore plus étrange je ne vois pas ce qui pouvait clocher. Nous fîmes le chemin indiqué et arrivâmes devant ma maison. Je pris mes clefs, ouvris le portail et avançait au long de l'allée.
« - On y est. »
Dis je en grimpant les marches du perron. J'ouvrais la porte de ce que les gens appelaient un manoir et entrais. Je posais mon sac dans l'entrée et mes clefs sur la commode avant de déposer rapidement les croissants pour mon père et ses pains au raisin sur le plateau presque prêt, je rajoutais le café dans la tasse qui l'attendait et montais le tout rapidement à mon père. Je dévalais les escaliers pour redescendre, ne voulant pas laisser trop longtemps Elcyan tout seul dans ma maison, bien qu'il n'ait pas une tête de cambrioleur. Le dimanche je faisais toujours le petit déjeuner au lit pour mon père, c'était une sorte de rituel. Le lundi matin il me faisait le mien et moi le dimanche. Chacun son jour de repos.
« - J'apportais son repas à mon père. Assieds toi là. Tu veux du café ?»
Dis je en conduisant Elcyan dans la cuisine. Je le fis asseoir au bar et vidais le sac avec les viennoiseries dans un plat que je posais devant lui. Je souris en le regardant, ne sachant ce qu'il voulait manger ou boire pour son petit déjeuner.
profileDATE D'INSCRIPTION : 28/05/2015 MESSAGES : 268 + LIEU DE RESIDENCE : Gone Street + SITUATION OFFICIELLE : Interne à l'hôpital + SITUATION OFFICIEUSE : Sorcier
a little more ?
Sujet: Re: Almost dead | ft. Elcyan Mar 14 Juil - 0:43
Il faut dire ce qui est, elle avait un sourire adorable. C’était ce sourire taquin, joueur que l’on fait un à ami, ce sourire plein de complicité. A priori, ça paraît tout à fait normal. Un ami fait une remarque pleine d’ironie un peu moqueuse, l’autre répond par ce sourire. Presque normal, sauf le fait qu’on se connaisse depuis moins de dix minutes. On vient à peine de se rencontrer, et on se comporte comme si on traînait ensemble depuis un an. Et moi, je n’étais pas mieux ! Lorsqu’elle fixa son regard dans le mien quelques secondes, je ne pu m’empêcher d’hausser un sourcil avec un sourire complice, presque sur le point de rigoler. Je la suivais alors, et remarqua avec bonne surprise qu’elle fit trois fois plus attention pour traverser que pour sa première tentative. Je la vis regarder deux fois de chaque côté, et malgré toutes ces précautions, instinctivement, j’avais préparé un sort dans le coin de ma tête et j’avais sorti mes mains de mes poches, comme si je voulais être sûr de pouvoir l’attraper à temps si elle risquait autre chose. Mais ce n’est qu’en arrivant de l’autre côté du trottoir, sains et saufs, que je me rendis compte de cette précaution que j’avais prise. Ça m’intriguait, car pour personne je n’avais jamais usé d’autant d’attention, volontaire ou pas, pour assurer sa protection, ou sa survie. Bien sûr, je venais de la sauver une fois, je me dis alors que c’est normal. Mais quand même, ça porte à réflexion.
« 33 rue Spinelli. C'est la prochaine à gauche et les deux suivantes sur la droite, troisième maison, portail blanc-grisâtre avec une maison au fond entre les arbres. »
Comme j’étais à moitié dans mes pensées pendant les dix dernières secondes, je ne m’étais pas attendu à autant détails. D’autant plus venant d’une presque inconnue, qui l’était du coup de moins en moins. Je connaissais un peu la rue Spinelli, j’y suis déjà passé plusieurs fois, mais c’est pas non plus le coin que je connais le mieux. Je profitais alors de cette petite ballade pour regarder autour de moi, redécouvrir cette rue dans laquelle je n’étais pas passé depuis assez longtemps. Et rapidement, on s’arrête devant ledit portail blanc-grisâtre. Je la suivais ensuite sur l’allée, et je découvris un beau et grand manoir, qui capta mon attention pendant un long instant. Ça devait être extraordinaire de vivre dans un tel bâtiment, d’avoir la place de faire à peu près tout ce qu’on veut, de pouvoir inviter des gens, avoir un animal, faire de grandes réunions de famille, et j’en passe et des meilleurs ! C’est de nouveau la charmante voix d’Athéna qui me sortit de ma rêverie.
« On y est. »
Elle était déjà en train de rentrer. Je la suivais par la force des choses, et je pense assez adroitement qu’elle ne cherche pas me laisser dehors devant sa porte. Elle fit plusieurs gestes à la chaine de ce qui paraissait être une routine assez bien ancrée dans son corps, et je la regardais faire, à moitié amusé et à moitié gêné de m’incruster ainsi dans le quotidien de cette fille. Je la vis alors préparer un bon petit plateau de petit déjeuné, et la bonne odeur du matin remplit mes narines. Elle monta ensuite avec le plateau, et j’en profitais pour regarder un peu plus autour de moi. La disposition des meubles et des pièces confirmait la première impression du bâtiment. Moi qui avais maintenant l’habitude de mon studio ridicule, je trouvais ça presque enivrant de me retrouver dans une si grande maison, et encore plus de penser que certaines personnes vivent là presque toute l’année. J’adorais sa maison – si on peut appeler ça ainsi – et je crois que je le montrais un peu trop par un sourire dont je me rendais à peine compte. Puis je l’entends redescendre, moi toujours debout un peu après l’entrée, mon attention se reporte surelle et je lui souris doucement, comme pour lui montrer que j’attends simplement de savoir où je peux me poser, qu’est-ce qu’on fait, ce genre de sourire.
« J'apportais son repas à mon père. Assieds-toi là. Tu veux du café ? »
Sur ces mots, elle se dirigea vers la cuisine, et je m’assieds sur la chaise de bar qu’elle me désignait. Tu te rends compte ? La place pour mettre un bar. Ils auraient une boîte de nuit au sous-sol que ça m’étonnerait pas. Donc du café, oui, pourquoi. De toute manière, j’aurais pas osé lui dire non, pour le coup. Café croissant me convenait parfaitement pour un petit déjeuné. Visiblement, je pourrais en profiter pour prendre un p’tit dej plus luxueux, mais même si je lui ai sauvé la vie, je ne reste qu’un invité chez elle.
« Oui, s’il te plaît. Un ou deux croissants me suffiront je pense, j’ai déjà mangé ce matin. »
Oui, je restais affreusement banal, mais pour le coup, je ne voyais pas quoi dire d’autre. J’aurais pu lui demander un verre de jus d’orange, de pamplemousse ou de je ne sais quoi. Si ça se trouve, il y a ici bien plus de chose que je ne peux l’imaginer. Mmh. Elcyan, t’es pas dans la caverne d’Ali Baba non plus, c’est qu’une maison. Grande certes, mais c’est pas un restaurant. Je ne peux m’empêcher une petite remarque mausée.
« Mais peut-être que même le petit-déjeuner réserve des surprises ici ? »
Je la regardais en souriant, sur un ton un peu plus joueur cette fois. D’une part parce que je suis sûr que cette file réservait encore une tonne de surprises, et d’autre part parce qu’il fallait bien meubler la conversation. Je ne voulais pas que cette matinée qui, d’un certain point de vue, était assez bien réussie, soit gâchée par des blancs interminables dans une cuisine de manoir avec une fille mignonne et étourdie, et avec qui je suis certain de vivre encore plein d’aventures. M’enfin, je la regardais préparer un café pour moi et autre chose pour elle, et je la laissais se poser avant de continuer la discussion – ou alors la laisser s’exprimer elle-même. En plus, si ça se trouve, elle est bavarde.
Zéphyr Hale
Keeping control
profileDATE D'INSCRIPTION : 20/06/2014 MESSAGES : 420 + LIEU DE RESIDENCE : Rue Spinelli | Manoir familial des Hale + SITUATION OFFICIELLE : Fac d'Histoire + Serveuse au saloon + Artiste + SITUATION OFFICIEUSE : Coyote-Garou
a little more ? do you want see more ? Fiche : terminée Disponibilités RP : week end RP en cours:
Sujet: Re: Almost dead | ft. Elcyan Ven 4 Sep - 22:23
- You have a wonderful...
- Friend ?
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Athéna & Elcyan
J'avais remarqué son visage ébahi lorsqu'il était entré chez moi. Cela m'avait fait sourire. Il est vrai que cette maison, habitée par des générations de Hale, était assez spacieuse. Il y avait assez de chambres pour accueillir toute ma famille et même les éloignés pour les réunions de famille. Tout était spacieux. Lorsque j'emmenais les gens dans la partie aménagée du sous sol, ils ne se doutaient pas un instant que derrière une porte dans un mur (cachée de la vue de tous bien sûr), il y avait la moitié de la cave qui n'était pas aménagée pour les même hobbies que le sport et le billard. Dans cette partie inconnue de tous il y avait tout ce qui sied à une famille de garou. Pendant le temps de cette réflexion je m'étais assise en face de lui et lui avais tendu son bol de café. Quant à moi j'en étais toujours à boire du chocolat chaud. Une grande enfant me direz vous. Mais le café a un goût âpre et fort que je n'aime pas. Le lait et le chocolat ensemble c'est à la fois doux et sucré, tout ce que j'aime. Je pense qu'on pourrait comparer Elcyan à mon chocolat chaud du matin. Doux pour le lait et qui me calme comme le chocolat. Disons que quand on assemble les deux, c'est à la fois toujours nouveau et agréable.
« Oui, s’il te plaît. Un ou deux croissants me suffiront je pense, j’ai déjà mangé ce matin. »
Bon j'avais un peu anticipé le café mais personne ne m'aurait répondu non, et puis il fallait bien le boire puisqu'il était déjà là ! Que deux croissants ? Avec tout ce que j'avais acheté ? Il ne mangeait pas beaucoup celui là ! On est dimanche voyons, c'est le jour du festin ! Je lui tendis sa faible pitance et attrapais un pain au chocolat. J'engloutis le premier en faisant attention de manger proprement pour ne pas passer pour une sauvage devant lui, mais je continuais de regarder goulument le deuxième qui trônait devant moi.
« Mais peut-être que même le petit-déjeuner réserve des surprises ici ? »
Je remarquai son gentil sourire un peu plus taquin que les précédents (le genre de sourire que j'adorais, vous savez ceux que les gens esquisse à demi en étirant une seule lèvre, ça rend mignon). Etions nous en train de devenir ami ? J'en avais bien l'impression. Mais il y avait toujours cette sensation lors du contact qui me trottait dans l'esprit et je n'osais toujours pas en parler. Je ne savais pas pourquoi, mais puisqu'il m'avait lancé une sorte de défi, j'avais envie de le relever, de lui en mettre plein la vue. Et même s'il avait déjà petit déjeuner, je comptais faire un bon vrai repas et puis peut être un film, ou une balade, qui sait peut être rien du tout.
« - J'ai fait des cupcakes hier ça te tente ? Ou alors je pensais me faire du bacon et des oeufs brouillés, c'est ma spécialité avec les lasagnes, t'en veux ? »
J'avais dit ça toute excitée. Pour une fois que je réussissais quelque chose en cuisine, moi qui était si nulle, j'étais assez fière. En fait je ressemblait à ce moment là plus à une enfant surexcitée qui montre à son frère sa trouvaille qu'une adolescente qui a invité un inconnu à venir chez elle. Mais je m'en fichai. Je me sentais comme en sécurité, et puis, je ne sais pas, il n'avait pas l'air de me juger.
« - Oui je sais ça fait très anglais mais c'est vraiment trop bon ces trucs là. »
Dis je en attrapant un cupcake bleu turquoise pour moi. Ce gâteau c'était vraiment que du beurre et du sucre, et après un on avait plus faim mais bon, j'étais une garou, je pouvais ingurgiter beaucoup il faut croire. Au pire, je ferais un peu de sport plus tard, un petit footing avec mon papa sûrement.
« - D'ailleurs si tu veux quoi que ce soit hésite pas. Même si c'est manger devant la télé. »
Dis je en riant. Je sais pas peut être qu'il regardait les dessins animés. Et oui, il pouvait avoir ce côté enfantin qu'a certaines personnes. Moi je zappais souvent le matin, mais si je tombais sur un dessin animé cool et qu'il y avait rien, je regardai. Bon il est clair que je critique surtout les dessins, qui ne sont plus ce qu'ils étaient quand j'étais petite. Je me sens vieille de dire ça mais c'est tellement vrai. Les totally spies ne ressemblent plus à rien et c'est sans parler de scoobydoo. Je crois que c'était la première fois de la journée que je riais, et même la première fois depuis longtemps. Depuis que les choses allaient moins bien entre les autres et moi je riais moins, et pourtant qui sait comme j'aime rire. Je le regardai alors avec des petits yeux attendant une réponse.
profileDATE D'INSCRIPTION : 28/05/2015 MESSAGES : 268 + LIEU DE RESIDENCE : Gone Street + SITUATION OFFICIELLE : Interne à l'hôpital + SITUATION OFFICIEUSE : Sorcier
a little more ?
Sujet: Re: Almost dead | ft. Elcyan Lun 8 Fév - 20:46
Ma dernière question avait semblé soudainement la booster. Ce n'était à la base qu'une remarque presque anodine, histoire de meubler un minimum la discussion, et elle s'est révélée être la source d'un sursaut d'énergie de la part d'Athéna. Était-ce les mots en eux-même ? Le léger sourire à peine contrôlé ? C'est vrai, j'avais sourit en coin sans même m'en rendre compte. Mais sa réaction m'a donné l'impression de se connaître depuis des années. D'ordinaire, je ne suis pas très à l'aise en entrant pour la première fois chez une personne, quelle qu'elle soit. Mais là, c'était différent, comme s'il n'y avait que moi, Athéna, et un lien étrange qui était en train de se tisser. De l'amitié, certainement, mais mêlée à autre chose, que je ne saurais décrire. De toute façon, là n'était pas la question, ni le moment. J'avais à peine terminé mon premier croissant, que je subissait déjà les conséquences de ce gain d'énergie.
« J'ai fait des cupcakes hier ça te tente ? Ou alors je pensais me faire du bacon et des œufs brouillés, c'est ma spécialité avec les lasagnes, t'en veux ? »
Je hausse un sourcil en l'écoutant parler, tout en souriant de plus belle. C'était pas grand chose, mais le temps d'un instant, elle avait l'air véritablement heureuse, ou du moins joyeuse, et bizarrement, ça me faisait plaisir aussi. Café, cupcakes, bacon, œufs, chocolat, lasagnes, sans parler de la moitié de la boulangerie qu'elle a ramené chez elle. C'est pas un petit déjeuner qu'elle me propose, c'est trois jours de repas ! Mais je dois dire que ça fait plaisir, pour une fois, d'avoir de quoi bien manger. Je balayais alors la cuisine du regard, voir si je voyais lesdits cupcakes. Et effectivement, je vis le tas un peu plus loin, avec une belle confiserie bleu turquoise trônant par dessus les autres. Je dois avouer, ils ont l'air appétissants, et certainement que ça doit se voir à la manière dont je les regarde. Justement, le cupcake turquoise se fit d'un coup happer par Athéna et se fit dévorer sans une once d'hésitation !
« Oui je sais ça fait très anglais mais c'est vraiment trop bon ces trucs là. »
Je rigole à sa mention de la culture anglaise. Mais elle avait doublement raison. Au final, c'est bon, donc le reste, on s'en fou un peu ! Toujours avant de pouvoir répondre, elle reprit de nouveau la parole, sur le même ton enjoué.
« D'ailleurs si tu veux quoi que ce soit hésite pas. Même si c'est manger devant la télé. »
Manger devant la télé ? Genre affalé sur le canapé ? Ahah, pourquoi pas ! De toute façon, on est chez elle, mais j'avais envie de lui faire plaisir. De la voir le plus longtemps possible dans cet état. Je continuais de la regarder avec un grand sourire, presque en rigolant, en attendant de savoir si elle avait terminé son petit monologue et si je pouvais en placer une.
« Je dois t'avouer, tu m'as proposé en deux minutes plus de choses que je ne mange en trois petits déjeuners ! Et j'ai beau avoir mangé avant, tu m'as donné faim .. Alors, j'accepte qu'on mange devant la télé, à une condition. »
Je marque une légère pose. J'avais dit tout ça toujours sur un air joueur, et repris après quelques secondes.
« Je veux goûter à ton bacon et tes œufs brouillés, avec les lasagnes, et un cupcake. C'est vrai, je vais quand même pas passer à côté de la spécialité du chef ! »
J'observais sa réaction. Moi, je riais, fier de ma blague qui vaut pas trois sous, et tant pis si je parais idiot ! Mais, je n'avais pas l'impression qu'elle s'arrêtait sur ce genre de détails. Restait le problème de la télé. Je n'ai aucune idée de se qui passe à cette heure ci, surtout un dimanche matin. Enfin si, mais j'ai pas envie d'y réfléchir. C'est pas grave, je la laisserai zapper. Par contre, je me rends compte que ça fait beaucoup à préparer, surtout pour deux, et je ne vais certainement pas la laisser faire tout toure seule.
« Ah aussi ! Deuxième condition. Tu me laisses t'aider ! »
On aurait pu croire que je lui imposais ça. Enfin, techniquement, oui. J'étais totalement sérieux, mais j'avais quand même dit ça sur un air joueur, comme un ami qui taquine un autre ami. Même si bien sûr, je ne lui laissais pas le choix. Sans attendre sa réponse, je termine mon café, je me lève, et fais le tour du comptoir pour la rejoindre. Heureusement, en chemise d'été, pas besoin de relever ses manches.
Dernière édition par Elcyan Light le Ven 12 Fév - 21:17, édité 1 fois
Zéphyr Hale
Keeping control
profileDATE D'INSCRIPTION : 20/06/2014 MESSAGES : 420 + LIEU DE RESIDENCE : Rue Spinelli | Manoir familial des Hale + SITUATION OFFICIELLE : Fac d'Histoire + Serveuse au saloon + Artiste + SITUATION OFFICIEUSE : Coyote-Garou
a little more ? do you want see more ? Fiche : terminée Disponibilités RP : week end RP en cours:
Sujet: Re: Almost dead | ft. Elcyan Jeu 18 Fév - 21:41
- Eat it and I'll give you...
- A kiss ?
I’ve tried to make this life my own, to find myself, I’ve searched alone. To let love go and let it in, I found it burning like a sin. I’ve worked it out, but learned it hard, it’s sad inside and life is out. Till I won’t settle down and watch either way.
Athéna & Elcyan
Je pétais la forme. J'avais l'impression d'être une pile électrique. J'avais beau avoir failli mourir écrasée par une voiture je me sentais bien et j'avais l'impression que cette journée allait devenir meilleure au fur et à mesure que le temps passait. Et cuisiner, j'étais clairement nulle. J'aurais du être forte pourtant, puisque je n'avais pas de maman, mais chez moi le cuisto c'était mon père. Enfin bref, j'étais d'humeur à tout pouvoir faire et si on m'en demandait je n'allais pas refuser.
« Je dois t'avouer, tu m'as proposé en deux minutes plus de choses que je ne mange en trois petits déjeuners ! Et j'ai beau avoir mangé avant, tu m'as donné faim .. Alors, j'accepte qu'on mange devant la télé, à une condition. »
J'y étais peut être été un peu fort. En y repensant c'est vrai que j'avais beaucoup proposé. Mais bon je crois vous l'avoir déjà dit ou fait comprendre, chez nous la nourriture c'est sacré. Si un invité sort de chez moi en ayant encore faim ou n'ayant pas apprécié son repas je pense que c'est la crise cardiaque pour ma famille et le déshonneur sur nos descendances. Mais Elcyan avait l'air d'avoir envie de tout manger, par politesse ou non ? S'il avait un estomac insatiable tant mieux pour moi je serais capable de le gaver comme une oie. Enfin non ce ne serait pas très poli. Manger devant la télé c'est comme retomber en enfance, c'est être posé, ne pas être pressé, pouvoir prendre le temps de se faire plaisir. Au XXIeme siècle les gens ne prennent pas assez le temps de se faire plaisir, de se détendre. Nous sommes bien trop pressés. Je voudrais que nous n'ayons aucune contrainte horaire, que tout ce que nous faisons nous puissions le faire quand bon nous semble, et croyez moi, nous serions bien plus performants sans tout ce stress qui nous entoure.
« Je veux goûter à ton bacon et tes œufs brouillés, avec les lasagnes, et un cupcake. C'est vrai, je vais quand même pas passer à côté de la spécialité du chef ! »
Il avait enchaîné tout cela et cela m'avait tout l'air d'être un véritable brunch. Je ne déjeunerai probablement pas après tout ça mais la perspective de bien me remplir la panse devant un film ça me donnait fichtrement envie. Je ris. J'aimais rire. Cela rendait les gens heureux autant que moi. C'étai communicatif et je voulais partager mes joies. Il voulait tout goûter ? Tant mieux, il allait être servi ! Je ne sais pas s'il me restait des lasagnes, normalement j'en ai déjà pleins de restes au frigidaire parce que j'en mange tout le temps. Je me dirige vers le lieux où j'entrepose le graal, et il en restait. Je les sorti et les posais sur le bar. Nous n'aurions plus qu'à les réchauffer et cela faisait déjà ça de moins à préparer.
« Ah aussi ! Deuxième condition. Tu me laisses t'aider ! »
Manifestement je n'avais pas le choix. Je devais rendre les armes sans même une protestation. A peine avait il dit ça qu'il était déjà à côté de moi, prêt à cuisiner. J'aimais de plus en plus ce gars. En plus il était beau. Nan oubliez ça, concentrons nous sur sa gentillesse. J'émis un sourire et sortis deux casseroles. Bacon, oeufs. Pas trop dûr à préparer, et surtout pas très long mais il nou faudrait ensuite tout mettre sur des plateaux, choisir un film parce qu'à cette heure-ci en fin de compte il y avait pas tant de choses à regarder que cela, et enfin : s'empiffrer. Mais avec élégance tout de même, je ne suis pas un animal. Si ? Ah oui c'est vrai, mais lui il ne le sait pas.
« Faisons comme ça alors. Je fais les oeufs brouillés tu fais le bacon ? C'est pas très dur il est dans le frigidaire, prends en un paquet entier c'est pas si gros, et tu les fais cuire dans la poêle. Et puis au pire si tu commences à faire brûler quelque chose je suis pas si loin. »
Dis je en finissant avec un petit sourire accompagné d'un clin d'oeil. Je récupérais mes oeufs et les mis dans une casserole. Bords hauts. Toujours. Sinon comment on veut les faire monter ? Je passais mon tablier qui était accroché à un crochet à côté de celui de mon père que je lui avais offert il y a longtemps pour son anniversaire. Enfin, j'avais sept ans donc je n'avais pas payé, Tante Alienor l'avait fait. Je fis rapidement mes oeufs brouillés, cela ne prend pas longtemps, sept minutes tout au plus, et je les répartis équitablement dans deux bols que je posais sur un plateau.