profileDATE D'INSCRIPTION : 28/05/2015 MESSAGES : 268 + LIEU DE RESIDENCE : Gone Street + SITUATION OFFICIELLE : Interne à l'hôpital + SITUATION OFFICIEUSE : Sorcier
a little more ?
Sujet: Look who's there ! - ft. Dylan Hale Mer 10 Mai - 10:00
J’aime ces week-end là. On est samedi, il est 9h, il fait un soleil radieux, et je ne suis pas à l’hôpital. D’habitude je travaille le samedi, parce que les médecins titulaires profitent en général des internes pour pouvoir savourer leur week-end tranquillement, et nos jours de repos ne sont donc pas les même d’une semaine à l’autre. Mais cette fois, j’ai réussi à avoir mon samedi, et j’en suis vraiment content. Je vais pouvoir passer la journée à profiter de ce soleil digne d’un mois de mai prometteur. J’ai d’abord pensé à aller voir Zéphyr, mais quand je l’ai appelée pour lui proposer une journée ensemble, elle m’a répondu qu’elle avait pas mal de travail pour la semaine prochaine et qu’elle préférait travailler, mais qu’on pourra se voir ce soir. Fort bien. Je fais donc un rapide tour mental de la ville pour savoir ce qu’il pourrait y avoir d’intéressant à faire. Le bowling ? Tout seul, c’est pas marrant. Le parc ? Ça peut être sympa, mais je pense que je vais vite m’ennuyer si j’y vais pas avec quelqu’un. La bibliothèque ? Pas envie de lire. La piscine ? Eh, pourquoi pas. Pas besoin d’être à plusieurs pour s’amuser, et en plus, ça me ferait du bien de faire un peu de sport. Aller, adjugé pour la piscine.
Ça fait un bail que je n’ai pas sorti mes affaires de piscine, mais être un sorcier facilite grandement les recherches. Je tends les mains vers mes armoires et commodes et, sans bouger mon canapé-lit, je fouille dedans jusqu’à trouver ce dont j’ai besoin : une serviette, un maillot de bain et des lunettes de piscine. D’un dernier mouvement de bras, je range tout ce qui a été bougé. Je m’habille ensuite rapidement, je fourre tout dans un petit sac, et je descends avec mon vélo, en direction de la piscine. Une fois dehors, je prends une grande inspiration. C’est bizarre comme le simple fait qu’il fasse beau puisse rendre de si bonne humeur. Même la misérable Gone Street parait moins moche et repoussante avec ce temps, c’est pour dire. Mais bon, j’y traîne pas trop quand même. La piscine est un peu plus loin dans la ville, alors pour y aller je traverse tout le centre-ville, et c’est génial, parce que tout le monde est dehors, en couple, avec les enfants et à n’importe quel âge. Tout le monde est dehors pour profiter du beau temps et apprécier les tout débuts d’un été tant attendu. Une fois le centre dépassé, j’accélère pour arriver à ma destination.
À 10h, mon vélo est garé, et je fais la queue pour rentrer. J’aurais pu m’en douter, même la piscine est assiégée. Mais elle est assez grande pour accueillir tout le monde : un grand bassin avec 8 lignes d’eau pour ceux qui veulent plonger et nager, un petit bassin pour les enfants et les plus grands qui veulent jouer, quelques jeux d’eau, et même un bassin extérieur pour ceux qui veulent profiter du soleil. Comme je suis tout seul, si je reste dans les petits bassins, je vais juste finir par me les cailler. Et puis j’ai dit qu’il fallait que je fasse du sport ! Je passe par les vestiaires, je me change, je range mes affaires dans un casier vide, je passe sous la douche, et je peux enfin aller dans l’eau ! À ce moment, je me souviens que je suis frileux, et quand je commence à descendre dans l’eau par l’échelle, je la trouve encore beaucoup trop froide. En plus, on connait tous ça quand on veut rentrer doucement dans l’eau mais que y’a des gosses qui s’amusent à sauter juste à côté et tu te reçois toutes les éclaboussures. J’ai rien contre les gosses, mais dans ces moments j’en balancerait bien un ou deux au loin. Bref, je suis dans l’eau. Les plongeoirs sont de l’autre côté du bassin. Parfait. Je me lance dans une première longueur en crawl, et après quelques mètres je n’ai déjà plus froid du tout. Dès que je suis à portée des plongeoirs, je monte dessus, je plonge (sans déconner), et continue mes longueurs jusqu’à ce que j’en ai marre, ou que mort s’en suive.
Dernière édition par Elcyan Light le Mar 27 Juin - 11:09, édité 2 fois
Dylan H. Hale
Bouffeur de sushis
profileDATE D'INSCRIPTION : 05/03/2017 MESSAGES : 56 + LIEU DE RESIDENCE : Rue Spinelli | Manoir familial des Hale + SITUATION OFFICIELLE : Etudiant + SITUATION OFFICIEUSE : Coyote Garou
a little more ?
Sujet: Re: Look who's there ! - ft. Dylan Hale Dim 21 Mai - 18:43
Je suis pas ta juliette
Il est aux alentours de 9 heures quand je décide de me mettre en route pour la piscine de la ville. Mon second lieu de vie si l’on peut dire. A égalité avec le sushis shop (évidemment). Je n’avais pas forcément la motivation ce matin. Ayant déjà eu un entraînement intense jeudi soir, j’aurais espéré un peu de repos ce matin. Mais mon entraîneur voulait nous voir vers 10h30, nous, les membres de l’équipe de natation pour revoir certains mouvements d’après un sms. J’aurais pu simuler un problème de santé comme un gros rhume ou quelque chose dans le genre, mais jamais je ne simule pour la natation. Je mis donne corps et âme, me dépensant à fond et donnant le meilleur de moi-même, que ce soit un entraînement ou une compétition.
C’est ainsi que je laisse derrière moi un manoir plutôt tranquille à cette heure matinale. Zéphyr était déjà en train de bosser. J’aimerais bien qu’elle arrête de temps à autre pour éviter certaines remontrances de ma mère du style : « Tu devrais prendre exemple Dylan… ». J’aurais dû me douter que la cohabitions entrainerez des désagréments de ce style, mais je fais avec. Pour en revenir à ma chère cousine, j’ai appris, en laissant plus ou moins une oreille baladeuse, qu’elle devait voir Roméo ce soir. Je me souviens parfaitement avoir levé les yeux au ciel. Non non, ce n’est pas du tout parce que j’en ai ma claque d’en entendre parler tous les jours, toutes les heures. Absolument pas… Faux. Ce mec, je lui ai jamais vraiment parlé, je l’ai déjà vu de loin ou de prêt mais j’ai l’impression de le connaitre. « Non, aujourd’hui, il a une garde, je ne peux pas le voir » ou encore « Il est fatigué à cause de l’hôpital ». Moi, je suis claqué de mon entraînement et je n’en parle pas. Bon si un peu quand même.
Je pousse de nouveau un soupir, pitié faite que je ne sois pas comme elle quand j’aurais trouvé quelqu’un. C’est agaçant toutes ces douceurs, surtout pour les proches. Je fourre mes mains dans les poches de mon jean, mon sac de piscine à mon épaule et je prends la direction de la piscine. J’ai de la chance aujourd’hui, il fait beau. Je n’ai pas de chance aujourd’hui, il fait beau. Je m’explique, quand il fait beau tout le monde à le moral, il faut chaud et on a envie de fraîcheur. Et alors, ou va ton ? A la piscine évidemment ! Et qui va à la piscine ? Dylan H. Hale. Grand malheur me face donc qu’aujourd’hui, il fasse beau. Un peu avant 10 heures, je pénètre dans le hall d’accueil. Je salue la personne à l’accueil et entre directement dans les vestiaires. Les joies de l’abonnement.
Je laisse tomber mon sac et me change. Au moment où je m’apprête à sortir, mon portable vibre. Sms du coach, entrainement annulé. Je me retrouve ainsi comme une plante de décoration à pas savoir quoi faire. Finalement, je me décide à aller faire quelques longueurs. Je n’aurais pas fait tout ce chemin pour rien. Arrivé prêt des douches, je commence à entendre le cries des mouflets piaillant dans l’eau. Je soupire une fois encore, et file sous la douche. Je passe devant le miroir et redresse mécaniquement les cheveux qui me tombent devant les yeux. La vision qui s’offre à moi une fois au bord des bassins, est une vision d’horreur. Des gens, il y a des gens partout. Heureusement que dans le grand bassin les longueurs sont libres. Après avoir pris la température, je me lance dans une série de longueur en alternant diverses nages. Cela fait un moment déjà que je nage dans mon couloir lorsqu’un pachyderme me percute. Déstabilisé par le poids de l’animal, je fais un truc pathétique. Je bois la tasse. J’en viens à cracher mes poumons en jurant intérieurement une multitude d’injures.
- Non mais tu ne sais pas regarder devant toi quand tu nages !
Mes yeux lancent immédiatement des éclairs à…Roméo. Bon ba je ne noierais personne aujourd’hui.
Elcyan Light
They're all around you
profileDATE D'INSCRIPTION : 28/05/2015 MESSAGES : 268 + LIEU DE RESIDENCE : Gone Street + SITUATION OFFICIELLE : Interne à l'hôpital + SITUATION OFFICIEUSE : Sorcier
a little more ?
Sujet: Re: Look who's there ! - ft. Dylan Hale Jeu 25 Mai - 10:30
Ça faisait maintenant une bonne quinzaine de minutes que je nageais, et les gens n’arrêtais pas d’arriver en masse dans la piscine. La majorité se dirigeait directement vers le petit bassin ou la terrasse, mais une partie non négligeable venait ici, comme moi, pour nager, et malgré tout, les lignes se remplissaient. Mais comme j’étais lancé, j’enchainais les longueurs et quand je m’arrêtais pour reprendre mon souffle je ne regardais pas vraiment autour de moi, je ne me suis pas rendu compte qu’il y avait déjà plus de monde dans ma ligne que tout à l’heure. Du coup, je repars pour une longueur, bien posé, dans mon rythme de croisière, sans me rendre compte que je déviais un peu trop vers la gauche. En effet, même s’il y a plusieurs lignes d’eau, il est évidement que dans une ligne donnée, on nage dans les deux sens, et comme sur la route, on nage à droite, pour éviter de percuter quelqu’un qui arriverait en face. Évidemment, comme je faisais pas attention, ça n’a pas loupé, et je me fais interrompre en recevant un coup assez violent de ce quelqu’un qui arrivait en face. Surpris, je manque de boire la tasse, mais il me faut quand même plusieurs secondes avant de retrouver un équilibre stable. Le gars en face par contre, a eu un peu plus de mal, puisqu’il boit clairement la tasse.
- Ça va .. ? lui demandais-je, penaud.
Mais je ne suis pas sûr qu’il m’ait entendu, vu qu’il était encore en train de se battre avec ses poumons pour ne pas finir noyer. Je me tiens alors à la séparation en plastique en attendant que la conversation soit possible, déjà une expression désolée sur le visage. D’ailleurs je n’ai pas encore vu le sien. Lorsqu’il parvient enfin à ne plus tousser, je comprends qu’il est énervé, et je ne peux pas lui en vouloir.
- Non mais tu ne sais pas regarder devant toi quand tu nages !
J’allais m’excuser, mais d’un coup, il m’a semblé reconnaitre sa voix. Sa tête ? Mais oui, c’est Dylan, le cousin de Zéphyr ! Je ne lui que très peu parlé, mais il vit depuis quelques semaines chez Zéphyr, et il est assez souvent là quand je viens voir ma coyote préférée. En général il reste assez discret. D’un autre côté, ils habitent dans un manoir immense, c’est pas difficile de rester discret, il suffit d’aller à l’autre bout du couloir et t’es déjà assez loin. Je me perdais presque au début, sans déconner. Enfin bref, je ne le connais pas vraiment, mais je me fais une assez bonne idée de lui, il a l’air sympa. Bon, là forcément, n’importe que s’énerverait, moi le premier, mais c’est pas grave.
- Dylan ? Oh merde, désolé, je faisais pas attention. J’étais lancé, et je ne t’ai pas vu arriver en face. Ça va ?
N’empêche, je trouve ça marrant comme coïncidence qu’on se retrouve ici en même temps. Je vais pas souvent à la piscine, et comme par hasard, il est là. Peut-être qu’il y va plus souvent que moi (ce serait pas dur), ou peut-être que comme moi, il vient ici parce que sa copine est occupée ? Ce serait encore plus marrant comme coïncidence, mais bref.
- On va peut-être juste terminer la longueur pour ne pas rester en plein milieu ?
Je me dirige alors vers l’extrémité la plus proche, c’est-à-dire du côté des plongeoirs. Je m’accroche à la barre en métal et reprends mon souffle. En tout cas, il a l’air sportif. Plus que moi en tout cas. Ça me fait penser qu’il faudrait que j’en fasse un peu plus souvent, du sport. La piscine me parait d’ailleurs un bon compromis, parce que c’est bon pour le cardio et ça travaille toutes les parties du corps en même temps. Une petite heure de nage une ou deux fois par semaine serait pas mal, il faudrait que j’y réfléchisse.
- Tu viens souvent ici ? demandais-je gentiment, pour engager la conversation sur de meilleures bases.
Dernière édition par Elcyan Light le Mar 27 Juin - 11:09, édité 1 fois
Dylan H. Hale
Bouffeur de sushis
profileDATE D'INSCRIPTION : 05/03/2017 MESSAGES : 56 + LIEU DE RESIDENCE : Rue Spinelli | Manoir familial des Hale + SITUATION OFFICIELLE : Etudiant + SITUATION OFFICIEUSE : Coyote Garou
a little more ?
Sujet: Re: Look who's there ! - ft. Dylan Hale Lun 19 Juin - 13:50
On va être gentil
Non mais la honte quoi ! Est-ce qu’il se rend compte de l’humiliation publique que je viens de subir ? Non-bien sûr. Il m’a l’air complètement à l’ouest et ne semble rien remarquer. Heureusement que mon coach n’est pas là, sinon je sais que j’aurais eu le droit à une série de moqueries. Boire la tasse pour un professionnel, c’est très très petit. J’essaye d’ignorer l’envie qui me dérange de le noyer encore et encore. Pour lui montrer les joies de la noyade en toute amitié bien évidemment. Mais si je touche ne serait-ce qu’un brin de cheveux de Roméo, je me retrouve avec un coyote en furie, les crocs plantés dans les mollets. Je passe rageusement une main dans mes cheveux pour essayer de m’occuper. Qu’est-ce qu’il vient faire là sérieux ? Bon, Dylan, arrête ! La piscine est un endroit où tout le monde peut venir. Il n’est pas seulement réservé à ta petite personne.
- Dylan ? Oh merde, désolé, je ne faisais pas attention. J’étais lancé, et je ne t’ai pas vu arriver en face. Ça va ?
Je hoche de la tête pour lui montrer que tout va bien. Mais c’est sûr, il ne faisait pas attention. Voir pas du tout attention. À l’extrême opposé de la prudence, ça va sans dire. Mais au moins il a eu l’extrême bonté de se souvenir de mon prénom. En même temps, ce n’est pas compliqué de retenir le prénom du cousin chéri de sa chérie. J’avoue qu’à son sujet, le prénom est plus difficile, étant donné que je l’appelle tout le temps Roméo. Mais il me revient rapidement, il s’appelle Elcyan. Niveau originalité, je dirais qu’on est au maximum là. Enfin, qui suis-je pour critiquer un prénom. Le mien est banal, commun au possible alors pour une fois qu’il y a un peu d’originalité, on peut bien laisser passer.
- On va peut-être juste terminer la longueur pour ne pas rester en plein milieu ?
Je le laisse pour l’instant meubler la conversation. À vrai dire, je ne sais pas trop quoi penser de lui. Zéph’ me le décrit tellement comme l’homme parfait que j’ai qu’une envie, c’est lui trouver une quantité de défauts. Ou bien de l’embêter, ça aussi, j’ai bien envie de le faire. Je le suis jusqu’au niveau des plongeoirs. Je le laisse s’agripper comme un désespéré à la barre tandis que moi, je remonte sur le côté en prenant appui sur mes bras.
- Tu viens souvent ici ?
Il est tenace dit donc. Je vais faire un effort cette fois-ci. C’est important surtout que je vais surement le côtoyer de plus en plus souvent. Je lui fais donc un joli petit sourire et lui tends la main pour qu’il puisse se mettre à mon niveau. Après l’avoir aidé à grimper, je repasse une main dans mes cheveux. Histoire d’être à nouveau présentable. Même si sans vouloir me vanter, je le suis toujours. Un instant, je vois mon reflet dans l’eau avec qu’une personne décide de faire un plongeon.
- Je suis les entraînements ici donc je viens assez régulièrement. Mais… Sans vouloir te vexer, toi, tu n’en as pas vraiment l’air. Qu’est-ce qui t’amène ?
Je fouille dans ma mémoire, il n’est pas à l’hôpital aujourd’hui pourtant, il y passe son temps apparemment. Donc il a dû avoir sa journée. Mais pourquoi il est ici ? J’ai beau passer mon temps dans cet endroit, c’est la première fois que je le vois. Certes, il est possible que je l’aie loupé, mais vu qu’il a l’air de souffler comme un bœuf, je pense que ce n’est pas possible. Bon, je le taquine un peu, en soit ce n’est pas non plus un bœuf, plutôt une personne qui n’a pas fait d’exercice intense depuis peu.
- Ça te dit qu’on aille prendre un peu l’air dehors, avec un peu de chance, il y aura des transats de libre. Ça sera mieux pour discuter plutôt qu’ici avec les envies qui crient.
J’attends son hochement de tête pour partir en direction du bassin extérieur. Je prie intérieurement pour trouver deux transats côte à côte libre. Même si je sais que ça va être un peu compliqué vu qu’à l’intérieur, il y a la blinde de monde. Donc à l’extérieur, ça doit être un peu pareil. Je lui tiens la porte comme un parfait maître d’hôtel, puis je parcours des yeux la place.
- Fais-moi signe si tu en trouves.
Elcyan Light
They're all around you
profileDATE D'INSCRIPTION : 28/05/2015 MESSAGES : 268 + LIEU DE RESIDENCE : Gone Street + SITUATION OFFICIELLE : Interne à l'hôpital + SITUATION OFFICIEUSE : Sorcier
a little more ?
Sujet: Re: Look who's there ! - ft. Dylan Hale Mar 4 Juil - 15:05
Je crois que je l’ai agacé. Il faut dire, je lui ai foncé dessus alors qu’il était certainement très concentré dans sa longueur, et je pense que n’importe qui, à sa place, aurait été agacé par la situation. D’un autre côté, je peux pas dire que je l’ai souvent vu de bonne humeur. Enfin, je l’ai pas beaucoup vu tout court, mais à chaque fois que je vais chez Zéph, et qu’il est là, il n’est jamais très souriant, ni très bavard. En fait, je ne sais même pas s’il m’aime bien, bien que je ne vois pas vraiment pourquoi il ne m’aimerait pas... Enfin maintenant, si. J’espère qu’il n’est pas trop rancunier en tout cas. Bref, une fois arrivés au bout de la ligne d’eau pour ne pas gêner les autres, on s’assoit tous les deux sur le rebord.
- Je suis les entraînements ici donc je viens assez régulièrement. Mais… Sans vouloir te vexer, toi, tu n’en as pas vraiment l’air. Qu’est-ce qui t’amène ?
Je souris et rigole gentiment à sa remarque. C’est vrai que je ne viens pas souvent, et c’est vrai que je suis bien plus essoufflé que lui, ça se voit qu’il vient ici régulièrement. Je ne savais pas qu’il était inscrit à la piscine, sinon je pense que je lui aurais proposé qu’on y aille ensemble, même si une fois dans l’eau on part un peu chacun de notre côté, au moins on aurait pu démarrer un peu mieux que ça notre conversation. M’enfin, y’a rien de grave non plus.
- Je ne travaille pas aujourd’hui, et Zéphyr révise, du coup je me suis dit que ce serait pas mal d’aller faire un peu de sport. Puis j’aime bien aller à la piscine, et comme c’est pas mal pour travailler un peu tout le corps, je me suis dit que c’était pas une mauvaise idée, alors je suis venu. Mais c’est vrai, je suis pas le plus endurant.
Je termine ma phrase en souriant. Je vais pas me vexer alors qu’il dit la vérité, et puis c’est pas dit méchamment. Après, je ne le connais pas, donc je ne pourrai pas dire avec certitude si un moment il essaye de se vanter ou non. Il faut dire, je suis plutôt dans la moyenne, mais lui, ça se voit à sa carrure qu’il pratique beaucoup plus de sport que moi, et l’envie pourrait lui traverser l’esprit de le faire remarquer. Mais tant que ça reste gentil, il faut prendre ça à la rigolade.
- Ça te dit qu’on aille prendre un peu l’air dehors, avec un peu de chance, il y aura des transats de libre. Ça sera mieux pour discuter plutôt qu’ici avec les enfants qui crient.
Je dois avouer, c’est plutôt une bonne idée, surtout qu’il fait beau et qu’il y a de plus en plus de monde. Bon par contre, du coup, je n’ai pas eu le temps de nager autant que je le voulais, mais ça ne fait rien, j’y retournerai tout à l’heure, je ne vais pas gâcher une des rares occasions de parler avec Dylan. Alors je me relève, et me dirige vers la terrasse. Monsieur Hale me tient d’ailleurs gentiment la porte, que je remercie par un hochement de tête des plus courtois, puis je continue d’avancer. Lorsqu’on arrive dehors, la place est déjà bondée de monde, il n’y a plus beaucoup de transats libres.
- Fais-moi signe si tu en trouves.
J’opine une fois de plus vers lui, mais ça risque de ne pas être aussi facile qu’on le pensait. On commence alors à tourner, à passer entre les gens pour tenter de repérer notre pépite, qui s’avère bien cachée.
- J’espère qu’on va trouver, ce serait dommage de ne pas profiter du soleil. Sinon y’a toujours la pelouse, mais c’est pas génial.
Heureusement, après une dizaine de minutes à chercher, une mère et son enfant s’apprêtent à partir et libèrent donc deux transats côte à côte. Quelle chance !
- Là regarde.
J’en profite alors pour montrer à tous ceux qui sont aussi en train de chercher une place que j’ai vu celle-là, et qu’ils peuvent continuer de tourner. Je m’assois alors, et Dylan fait de même à côté. La question maintenant, c’est de quoi parler pour éviter les blancs malaisants. En une seconde, une connexion amusante se fait dans ma tête : qui dit Dylan, dit Zéphyr, et qui dit Zéphyr, dit petite-amie. J’aurais pu lui demander s’il a une petite-amie, mais je pense que ça ferait assez déplacé, d’une part parce que je le connais à peine, et d’autre part parce que s’il en a pas, c’est moi qui donnerait l’impression de me vanter, et je n’ai pas vraiment envie qu’il me voit comme ça. Non, le mieux dans ces situations, c’est de poser une question qui l’amène à parler de lui. Il faut savoir que les gens adorent parler d’eux, et que si tu fais au moins semblant de t’intéresser à leur personne, ils seront contents. Je ne dis pas ça méchamment hein, loin de là, mais parfois, c’est utile de le savoir.
- Et du coup, si tu suis des cours ici, tu fais de la compétition aussi ? Et tu fais d’autres sports ?
C’est bon, c’est lancé. Maintenant, quoiqu’il arrive, on arrivera à éviter les blancs, et on va pouvoir vraiment profiter du beau temps tranquillement.
Dylan H. Hale
Bouffeur de sushis
profileDATE D'INSCRIPTION : 05/03/2017 MESSAGES : 56 + LIEU DE RESIDENCE : Rue Spinelli | Manoir familial des Hale + SITUATION OFFICIELLE : Etudiant + SITUATION OFFICIEUSE : Coyote Garou
a little more ?
Sujet: Re: Look who's there ! - ft. Dylan Hale Sam 8 Juil - 20:29
Passe temps
J’espère également que nous allons rapidement trouver une place. Malheureusement, ce ne fut pas le cas. Je navigue pendant un moment entre les transats. Je trouve de tout d’ailleurs, des femmes, des enfants et des hommes. Il y a aussi tous les âges du 1er au 3ème en prenant compte l’âge intermédiaire. Je commence à désespérer lorsque j’entends l’appel de la pièce rapportée. Lorsque je tourne la tête, je vis une dame avec son chérubin se lever. Nickel, finalement, il aura une utilité dans la famille ce gars. Bon d’accord, j’arrête de l’embêter. Mais ça m’amuse tellement de l’imaginer se plaindre à ma cousine. Je suis un sadique apparemment. Nous nous installons donc tranquillement dans les transats. J’espère pouvoir, retourner nager tout à l’heure, parce qu’au final, je ne suis pas resté longtemps dans l’eau. Enfin, on verra bien, suivant la tournure que prend la discussion. Mais qui parlera en premier ?
- Et du coup, si tu suis des cours ici, tu fais de la compétition aussi ? Et tu fais d’autres sports ?
J’avoue qu’il me rend service sur ce coup-là. Je ne savais pas trop comment engager la conversation. L’idée de sortir de l’eau était un moyen d’éviter de faire des blancs dans l’eau. Mais maintenant que j’y suis-je ne sais pas si c’est une si bonne idée finalement. Enfin, pour l’instant ce n’est pas le moment de me poser des questions. Il faut juste répondre et établir un dialogue, un échange. La compétition me rappelle la photo que j’ai retrouvée dans l’album chez mon père. C’était peu de temps avant que je me barre de chez lui (victoire). J’espère pouvoir, retourner, nager tout à l’heure, parce qu’au final, je ne suis pas resté longtemps dans l’eau. Je finis par sortir de mes songes et me retourne vers le Roméo de la famille.
- Ta bien deviné, je fais de la compétition depuis un moment déjà. Mais bon, ça demande beaucoup de temps et d’entraînement du coup, je ne peux pas vraiment faire d’autres sports. Du moins, mon emploi du temps de ministre ne me le permet pas.
J’essaye de finir sur une petite touche d’humour. Je ne sais pas s’il va le comprendre ou s’il va me prendre pour un mec hautain au possible. Ok, je le suis. Mais là, je fais de gros efforts pour paraitre adorable. Souvent, ça marche avec les gens de mon âge. Avec les vieux de quarante ans s'est beaucoup plus compliqué. Ils savent que je fais une connerie ou que je joue les innocents parce que je prépare un mauvais coup. Du coup, ça casse le délire. Mon délire surtout. J’hésite à poursuivre sur moi-même, mais j’avoue que même si Zeph’ m’a parlé de lui, il faut que je pose des questions sur lui. Sinon je passerais pour une personne impolie. Or ma mère et mon père (j’ai un doute) m’ont bien élevé. J’ai une éducation qui fait que je ne dois pas me mettre entièrement en avant.
J’hésite maintenant sur la méthode à suivre, si je lui demande comment il a rencontré ma cousine, j’ai peur d’avoir le droit à des détails que je ne veux pas connaitre. En plus, je ne dois pas m’occuper d’elle en soit, il faut que je l’ignore pour essayer de faire d’Elcyan un pote. Ou de tendre vers un autre lien qui m’amuse beaucoup plus. Mon petit souffre-douleur personnel. Quoi ? Faut bien que je m’amuse un peu de la situation moi, sinon ça sert à rien d’être venu dans cette ville. Je penche donc pour parler de ses passions et de son métier que je connais pour en avoir entendu parler. Mais est-ce que c’est bien ? Je vais d’abord parler des passions et si le sujet tourne cours, je partirai sur son boulot à l’hôpital.
- Et toi alors, tu fais un sport en particulier ? Ou bien, tu as d’autres passe-temps ?
Elcyan Light
They're all around you
profileDATE D'INSCRIPTION : 28/05/2015 MESSAGES : 268 + LIEU DE RESIDENCE : Gone Street + SITUATION OFFICIELLE : Interne à l'hôpital + SITUATION OFFICIEUSE : Sorcier
a little more ?
Sujet: Re: Look who's there ! - ft. Dylan Hale Mar 11 Juil - 11:20
La journée s’annonce finalement plutôt bien, malgré ma petite erreur d’attention. J’ai lancé la conversation et Dylan se prête au jeu, ce qui fait disparaitre les risques de malaise entre nous. Après, on va pas rester là des heures, parce que j’ai encore envie de nager, et ça ne m’étonnerait pas que lui aussi, d’autant que c’est un nageur régulier et qu’il ne doit pas venir ici pour se faire bronzer. Et même si je n’en suis pas un, ce n’est pas non plus mon objectif aujourd’hui. Mais en attendant, je profite quand même des quelques minutes au soleil, allongé sur ce transat de piscine, à prendre l’air et à profiter de l’été qui commence très bien.
- Ta bien deviné, je fais de la compétition depuis un moment déjà. Mais bon, ça demande beaucoup de temps et d’entraînement du coup, je ne peux pas vraiment faire d’autres sports. Du moins, mon emploi du temps de ministre ne me le permet pas.
Je souris à sa manière de présenter les choses. Un emploi du temps de ministre hein ? Soit il est très occupé par ses cours, soit il sort beaucoup. Ou peut-être pas. En tout cas, j’aimerais bien savoir ce qu’il fait pour avoir soi-disant autant de choses à faire. Enfin, ça me regarde pas vraiment, mais il faut avouer qu’il a l’air de frimer pas mal, même si ça reste gentil. Je ne sais pas vraiment quoi répondre à ça, alors je continue de regarder les gens autour de nous, les enfants qui jouent et les adultes qui discutent. Si la conversation s’arrête maintenant, c’est qu’aucun de nous deux n’a vraiment envie de parler. Ou en tout cas, c’est que Dylan n’en a pas vraiment envie. J’ai fait mon job pour la démarrer, si ça s’arrête, tant pis, mais c’est pas grave, on retournera nager. Je regarde l’heure, il est 11h, et je crois que je commence déjà à avoir faim. Goinfre va. Finalement, la conversation ne s’arrêtera pas maintenant, puisque Dylan renchérit.
- Et toi alors, tu fais un sport en particulier ? Ou bien, tu as d’autres passe-temps ?
Question facile, mais efficace. Je réfléchis quelques instants avant de lui répondre. Je pourrai lui dire cash que je fais assez peu de sport, mais ça fait pas très sérieux, même s’il peut s’en douter, je pense, en me voyant. Mais j’aimerais éviter de tomber sur une discussion soit embarrassante, soit chiante. Par contre, les passe-temps, ça c’est sympa. J’en ai jamais parlé avec lui, mais il doit certainement savoir que je suis un sorcier, puisque c’est le cousin de Zéph, tout comme je sais que c’est aussi un membre de la meute des coyote Hale. Evidemment, on va éviter de parler de ça ouvertement, parce qu’au mieux les gens autour vont nous prendre pour des fous, et au pire il pourrait y avoir d’autres créatures autour, pas très amicales, qui pourraient nous vouloir du mal. Voire même des chasseurs. Règle d’or ici à Weirdfalls, rester discret. Et mes passe-temps sont en général très liés à ma sorcellerie. Mais on peut très bien camoufler ça intelligemment, si on utilise les bons mots.
- Le sport, je n’en fais pas beaucoup, mais je n’ai aucun mal à occuper mon temps libre. J’aime beaucoup me promener en ville, aller au parc, seul ou avec Zéph’, profiter de tout ce qu’il y a autour de nous, et avec un peu d’imagination, on peut même se laisser toucher par la magie qui nous entoure.
Je fais une légère pause, comme pour chercher quoi dire ensuite, même si je guette en secret une réaction de sa part, voir s’il a compris le clin d’œil.
- Sinon j’accompagne souvent ta cousine dans la forêt, et j’avoue que j’ai appris à apprécier cet endroit. Elle aime beaucoup se poser pour dessiner, et en général j’en profite pour explorer les alentours, ou tout simplement me poser pas loin pour discuter et ouvrir mes sens à la nature.
Je rigole doucement parce que j’ai l’impression d’avoir dit ça comme si je me prenais un moine tibétain qui passe son temps à genoux à regarder les montagnes. Il va peut-être me trouver bizarre, mais c’est pas grave. Je ne pense pas que Mr le Ministre se prête à de telles occupations, mais comme on est certainement amenés à se côtoyer souvent, autant qu’il soit tout de suite fixé. Et puis, ça m’a remémoré différents souvenirs que j’ai avec Zéphyr, dans la forêt ou au Parc, où on a passé de supers journées.
- Et sinon, à part le sport, est-ce que ton emploi du temps de ministre te permet de faire autre chose ?
Je rebondis sur sa touche d’humour, ce qui me paraît pas mal. Sa vie ne peut pas tourner uniquement autour du sport, si ? On va bien voir. Et après, je pense qu’il sera temps de retourner nager.
Dylan H. Hale
Bouffeur de sushis
profileDATE D'INSCRIPTION : 05/03/2017 MESSAGES : 56 + LIEU DE RESIDENCE : Rue Spinelli | Manoir familial des Hale + SITUATION OFFICIELLE : Etudiant + SITUATION OFFICIEUSE : Coyote Garou
a little more ?
Sujet: Re: Look who's there ! - ft. Dylan Hale Mar 22 Aoû - 17:13
Promenons-nous dans les bois
- Le sport, je n’en fais pas beaucoup, mais je n’ai aucun mal à occuper mon temps libre. J’aime beaucoup me promener en ville, aller au parc, seul ou avec Zéph’, profiter de tout ce qu’il y a autour de nous, et avec un peu d’imagination, on peut même se laisser toucher par la magie qui nous entoure.
Oui enfin t’en qu’il reste dans les histoires de ballade avec ma cousine cela me va, mais qu’il n’aille pas plus loin. Déjà, que je les vois se papouiller quand il vient alors bon. Enfin même, je ne veux rien savoir, vraiment rien savoir. Continuons de discuter d’autres choses. Je repense au reste de sa phrase et je me décide à observer les gens qui nous entourent. La magie. Tout peut se rapprocher de la magie. La neige qui tombe un soir de Noël peut être signe de magie. Une naissance, peut être un moment magique ou bien une visite inattendue d’une personne aimé et apprécié.
Et le surnaturel alors ? On peut bien parler de magie dans ces cas-là. Vampires, loups garous, élémentaires ou d’autres encore. Qui est qui dans cette foule ? Sont-ils seulement des enfants ? Ou bien y-a-t-il des enfants d’êtres dont le commun des mortels ignore tout. Je les observe un dernier instant avant de me tourner à nouveau vers mon… Compagnon de route ? d’un instant ? Bon allé, optons pour compagnon de route ça peut être sympa.
- Sinon j’accompagne souvent ta cousine dans la forêt, et j’avoue que j’ai appris à apprécier cet endroit. Elle aime beaucoup se poser pour dessiner, et en général, j’en profite pour explorer les alentours, ou tout simplement me poser pas loin pour discuter et ouvrir mes sens à la nature.
Oui, elle apprécie chasser dans la forêt et elle s’entraîne aussi. Je n’aimerais pas les accompagner, cela à l’air assez planplan comme on dit. Le truc des vieux quoi, « viens avec moi mon chéri, nous allons gambader dans la forêt », « oui ma chérie, allons voir les rossignols et les petits hérissons ». Oui, je sais, ça fait un peu cul cul la praline, mais je n’en ai rien à faire. Je ne sais pas si c’est l’amour qui rend si crémeux les gens de notre époque, mais à l’heure d’aujourd’hui, les couples se cassent et se remettent ensemble aussi vite que la vitesse de la lumière. Tristesse réalité. Je pense un instant à mes parents, séparé depuis bien longtemps. Pourquoi penser à des choses tristes ? Cela n’a pas d’intérêt.
- Et sinon, à part, le sport, est-ce que ton emploi du temps de ministre te permet de faire autre chose ?
Je réfléchis un instant, oui, je fais bien d’autres choses. J’hésite à le casser un peu en lui expliquant qu’il n’est pas le seul homme dans la vie de ma cousine. Et que t’en qu’à faire, j’existe également. Et que pendant mon temps libre je passe également du temps avec MA cousine. Mais si j’étais aussi acerbe alors, il penserait que je suis jaloux. Or, ce n’est pas le cas ! Enfin peut être un petit peu, vu qu’elle passe moins de temps avec moi, mais là n’est pas la question.
- Oui, ça va, j’arrive à me dégager du temps pour autre chose. Je vais au cinéma aussi, j’aime bien aller regarder des films surtout pendant les cours, car il n’y a personne pendant ses moments-là. Après, je vais aussi avec ma cousine dans la forêt, mais pour faire des balades différentes. Enfin, je suppose que tu vois de quoi je veux parler.
Je ne vois pas trop ce que je pourrais rajouter dans cette discussion. Après tout, je ne me vois pas dialoguer encore des heures sur les balades avec ma cousine. Que cela soit de ma part ou de la sienne. Mais je vais quand même lui poser une dernière petite question, avant de retourner nager.
- Tu travailles à l’hôpital n’est-ce pas ? Pourquoi ?
Elcyan Light
They're all around you
profileDATE D'INSCRIPTION : 28/05/2015 MESSAGES : 268 + LIEU DE RESIDENCE : Gone Street + SITUATION OFFICIELLE : Interne à l'hôpital + SITUATION OFFICIEUSE : Sorcier
a little more ?
Sujet: Re: Look who's there ! - ft. Dylan Hale Jeu 24 Aoû - 18:58
J’ai bien compris que le sport était important pour lui, et que s’il pouvait passer ses journées dans l’eau, ça lui plairait. Mais il a quoi, 17, 18 ans ? Il est encore au lycée, il a certainement des amis avec qui il sort, donc il n’y a pas que le sport dans la vie. J’espère en tout cas, ce serait triste sinon. On doit tous faire un minimum de sport pour rester en bonne santé, c’est certain, mais il faut aussi penser à l’ouverture intellectuelle, l’esprit. Mens sana in corpore sano, comme le disait Juvénal, ça veut dire ‘un esprit sain dans un corps sain’. Concrètement, aller à la bibliothèque de temps en temps, lire des articles scientifiques, littéraires ou culturels, ne serait-ce que regarder les infos, tout ça aussi doit être important. C’est pour cela que je suis curieux de savoir ce qu’il fait lorsqu’il n’est pas à la piscine. Qu’est-ce qu’il pourrait bien faire ? Réviser ? Peut-être, mais au vu du personnage je dirais que ça le barbe pas mal. Trainer avec des amis ? Fort possible, et comme il a l’air de se la raconter un peu quand même, il n’a pas dû avoir trop de mal à trouver un groupe de pote.
- Oui, ça va, j’arrive à me dégager du temps pour autre chose. Je vais au cinéma aussi, j’aime bien aller regarder des films surtout pendant les cours, car il n’y a personne pendant ses moment-là. Après, je vais aussi avec ma cousine dans la forêt, mais pour faire des balades différentes. Enfin, je suppose que tu vois de quoi je veux parler.
Evidemment. Bien sûr que je comprends de quoi il parle, surtout que Zéph’ m’en a déjà parlé. Je me souviendrai toujours le jour où j’ai appris pour sa nature de coyote garou, et naturellement elle m’a rapidement expliqué que toute sa famille possède ce don. Dylan y compris. Donc quand il me dit qu’il va se balader en forêt avec Zéph, j’imagine que c’est pour aller se dégourdir les jambes à la manière des loups sauvages. C’est sûrement pour ça aussi qu’il fait autant de sport, parce que Zéph’ aussi est très sportive, et ça doit venir de leur nature de garou. Et donc sinon, il aime le cinéma, c’est tout à fait louable, mais pendant les cours ? Je hausse un sourcil au moment où il dit ça, parce que bon, ça n’a pas l’air de le gêner de se vanter de sécher les cours comme ça. C’est peut-être un cancre après tout, ça ne m’étonnerait pas tant que ça.
- Tu travailles à l’hôpital n’est-ce pas ? Pourquoi ?
La plupart des gens aurait demandé ‘Tu travailles à l’hôpital n’est-ce pas ? C’est bien ?’, mais lui demande pourquoi, et je trouve ça intéressant. Ça change de la courtoisie bateau dont tout le monde fait preuve, et mine de rien, ça ouvre beaucoup plus le dialogue. A la question ‘c’est bien ?’, en général on répond ‘oui’, et on sait pas trop quoi rajouter d’autre parce qu’on risquerait de rapidement rentrer dans des détails qui n’intéressent pas l’autre, ou sont assez peu compréhensibles. Alors que pour répondre au ‘pourquoi ?’, on est obligé de détailler un minimum, d’expliquer la motivation et la conversation est tout de suite plus intéressante, en tout cas si la personne aime son métier. Ce qui est mon cas évidemment. Ou bien sûr, ça peut être aussi de la courtoisie, mais plus subtile, et il ne va rien écouter de ce que je vais répondre.
‘‘ Oui, je travaille à l’hôpital. À la base, c’est parce que je trouve l’anatomie fascinante, et j’ai toujours voulu comprendre comment ça fonctionne à l’intérieur, et plus particulièrement ici.’’ dis-je en tapotant mon doigt contre ma tête. ‘‘ Et puis je me suis rendu compte que j’étais plutôt doué, plus que les autres en général si tu vois ce que je veux dire, et j’ai eu un peu plus de responsabilités que la moyenne pour un interne. Du coup ça me plaît vachement et j’apprends énormément. Et j’ai une tutrice remarquable.’’
Il me semble qu’il sait que je suis un sorcier. Zéphyr a dû lui dire, ou il a certainement dû le remarquer quand je suis chez eux. Maintenant que Zéphyr est au courant pour mes pouvoirs, je ne me cache plus lorsque je suis avec eux (et ça a tendance à l’amuser parfois d’ailleurs, mais bref). Après, c’est évident pour moi que c’est à mes pouvoirs que j’ai fait allusion mais peut-être qu’il ne va pas capter la subtilité. Mais bon, on s’en fiche un peu. D’autant que ça fait un petit moment déjà qu’on est là à discuter, et je crois que lui, autant que moi, on aimerait bien retourner nager. Je me lève alors du transat après lui avoir répondu, et lui indique le bassin intérieur de la tête.
‘‘Bon, je crois qu’on est venu pour nager à la base.’’ dis-je amusé. ‘‘On y retourne ? Et vu la différence de niveau, je te propose qu’on nage chacun de notre côté ? Et si tu as envie de continuer cette conversation palpitante, je pense qu’on est amené à se revoir souvent.’’
Je termine sur cette petite note d’ironie amusante, et j’attends qu’il se lève pour me diriger vers le bassin. S’il est d’accord, on se séparera là-dessus, et ce n’est pas si mal je trouve. Sinon, on verra bien ce qu’il dira.
Dylan H. Hale
Bouffeur de sushis
profileDATE D'INSCRIPTION : 05/03/2017 MESSAGES : 56 + LIEU DE RESIDENCE : Rue Spinelli | Manoir familial des Hale + SITUATION OFFICIELLE : Etudiant + SITUATION OFFICIEUSE : Coyote Garou
a little more ?
Sujet: Re: Look who's there ! - ft. Dylan Hale Mer 11 Oct - 16:40
Danger
‘‘ Oui, je travaille à l’hôpital. À la base, c’est parce que je trouve l’anatomie fascinante, et j’ai toujours voulu comprendre comment ça fonctionne à l’intérieur, et plus particulièrement ici. Et puis je me suis rendu compte que j’étais plutôt doué, plus que les autres en général si tu vois ce que je veux dire, et j’ai eu un peu plus de responsabilités que la moyenne pour un interne. Du coup ça me plaît vachement et j’apprends énormément. Et j’ai une tutrice remarquable.’’
Je hoche la tête en signe de compréhension. C’est vrai que l’anatomie humaine a toujours été complexe et fascinante pour reprendre ses thermes. Mais je trouve que l’anatomie animale est d’autant plus intéressante. Certes, cela est renforcé par ma position canine toute récente, mais d’un point de vue purement fonctionnel, l’évolution dans le règne animal est juste incroyable. L’homme en soit, n’a pas eu à tellement s’adapter, prenant rapidement la position de prédateur dominant et éliminant les autres espèces. Je ne veux pas descendre l’Homme, avec un grand H, mais c’est mon point de vu tout à fait personnel.
Mais en tant que sorcier, je suppose qu’il est normal que lui soit « attiré » par ça. Je ne suis pas altruiste, du moins le minimum du syndical. Je n’aime pas le malheur des gens, et je n’aime pas non plus la compassion. En fait, moi et les hostos ce n'est pas terrible. Mais c’est surtout que je m’égare dans des choses sans intérêt. Vraiment sans intérêt. Que voulez-vous, j’ai une imagination du feu de dieu. Les profs en seraient tellement étonnés. Mais pour en revenir à nos moutons, ou bien à notre sorcier, je pense qu’il est évident qu’avec ses capacités, il soigne les gens. Quand tu as certains dons, tu te dois d’assumer. Perso, je pense qu’avec mon statut, je peux ne penser qu’à ma pomme. Bien sûr, ma famille passera avant tout, mais je ne suis pas obligé de m’appesantir sur les autres.
‘‘Bon, je crois qu’on est venu pour nager à la base. On y retourne ? Et vu la différence de niveau, je te propose qu’on nage chacun de notre côté ? Et si tu as envie de continuer cette conversation palpitante, je pense qu’on est amené à se revoir souvent.’’
Je souris à sa dernière phrase et lui répond que je suis d’accord. En effet, on va être amené à se revoir vu qu’il squatte à la maison presque tous les week-ends et en fait toutes les semaines. Je me lève prenant ses paroles pour un signe de départ vers les bassins, vers mon élément. Déjà, je vois des personnes se diriger vers nos transats. Ils ont le même regard que nous lorsque nous avons vu les places se libérer. Nous nous dirigeons donc vers les bassins. Au moment de se quitter, je lance à ce cher et tendre Roméo :
« Bon, c’est ici que nos chemins se séparent, c’était sympa de se voir et pouvoir discuter un peu en dehors de la baraque. Petit conseil, regarde devant toi quand tu nages histoire de ne pas te cogner contre quelqu’un d’autre »
Je lui fais un petit sourire rassurant suivi par un geste de la main.
« A plus Roméo »
Je file avant de regretter mes derniers mots à son encontre. Bien, il est temps de se remettre au sport parce qu’une compétition ça ne se fait pas comme ça en deux longueurs.